Page 18 - MOBILITES MAGAZINE n°56
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 Opérateurs & réseaux
     Nous avons besoin
d’autorités organisatrices
aux orientations claires
et qui tiennent dans le
temps.
Stéphane Guenet, directeur général de CFTR
les Autocars Maisonneuve en Auvergne-Rhône-Alpes.
François Piot, PDG du groupe Prêt à Partir, en Meurthe et Moselle, trouve lui-aussi que l’impulsion régionale tend souvent à manquer. Notamment pour la production de biogaz qu’il considère comme « idéale » pour le transport sco- laire.
Sans même parler de biogaz, la France ne dispose pour le moment que de 252 stations publiques d’avitaillement en GNV*. En plus des 300 « privées » dans les col- lectivités pour leurs réseaux de transports publics et de bennes à ordures ou chez des transporteurs de marchandises.
Trajectoire nationale arrêtée
A cette échelle nationale, on y voit plus clair dans les choix d’éner- gies pour les transports publics depuis le travail de la « task force », démarré il y a un an, sous l’égide
du ministère des Transports. Constructeurs, énergéticiens, trans- porteurs réunis pour fixer la tra- jectoire de décarbonation jusqu’à la neutralité carbone de 2040. Comme le Parlement a demandé au gouvernement lors de l’examen de la loi Résilience et Climat qu’il précise les trajectoires pour chaque secteur, les ministères des finances et de la transition écologique ont présenté celle des transports pu- blics le 21 janvier dernier.
Début 2020, plus de 99 % des au- tocars roulaient encore au diesel, le diesel ne disparaîtra pas avant 2040. Entre les deux, il y aura « verdissement » progressif.
Sur les liaisons régionales, il passera par le GNV, le Bio GNV et les bio- carburants, B100, HVO (huiles végétales hydrotraitées). Et ne de- vrait disposer de l’hydrogène et de l’électrique qu’à partir de 2030. A condition que le prix des véhi- cules baisse.
 16- MOBILITÉS MAGAZINE 56 - FÉVRIER 2022
 


















































































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