Page 12 - MOBILITES MAGAZINE n°27

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électrique n'est pas un sujet d'ap- préhension ». Tel n'est pas forcé- ment le cas pour d'autres exploi- tants, mais cela dépend bien sûr du parcours et des conditions cli- matiques.
A ce jour selon navya, au 31 dé- cembre 2018, quelque 116 véhicules ont déjà roulé dans 20 pays. Parmi les évolutions notables, on remar- quera que Keolis a modifié les vé- hicules afin qu'ils bénéficient du chauffage ou de la climatisation. Pour navya il faut un outil global dépassant le cadre « automobile », pour inclure les systèmes d'enre- gistrement, de télésurveillance, et de télécommunications.
Dans la perspective d'un meilleur confort, et d'une vitesse commer- ciale bientôt plus élevée, le freinage a également été revu pour plus de progressivité. Cela passe aussi par davantage de finesse dans l'analyse de l'environnement. La navette
navya sait désormais moduler ses freinages et décélérations à la place d’un mode purement stop-and-go. Les véhicules sont désormais ca- pables d'évaluer le déplacement
des tiers. « La prochaine évolution sera de démontrer la sûreté, même en l'absence de surveillant à bord, l'opérateur pouvant par exemple détecter des bruits anormaux ».
4 a-t-on identifié des Contraintes d’exploitation ?
Les contraintes d'exploitation sont dues aux faibles vitesses commer- ciales des navettes. Aujourd'hui, dans un contexte où la sécurité est la première des préoccupations, cet aspect est encore secondaire. Cela a toutefois une conséquence : tous les cas d'usage potentiels ne sont pas exploitables, en raison de cette faible vitesse des navettes autonomes. Sur des logiques de centre-ville (en zone 30 ou dans des rues piétonnes), ou sur des sites touristiques (comme à Wa- terloo en Belgique), cela ne consti- tue pas une gêne majeure. De même pour des navettes sur sites comme des centre hospitaliers, des campus d'entreprises ou des sites
12 - Mobilités Magazine 27 - Juin 2019