Page 51 - MOBILITES MAGAZINE N°64

GNV. Il rappelle qu’il est important de « bien s’entourer » avec les opérateurs et les bureaux d’études.
Tous ont rappelé l’art délicat de l’antici- pation : comment s’engager trois à quatre ans en amont d’un projet, voué à vivre plusieurs années voire décennies dans un univers instable ? Olivier Astolfi évoque la formation : « il faut penser aux recon- versions des mécaniciens issus de la culture Diesel, la formation des salariés, y compris en établissant des partenariats avec un CFA local » précise-t-il.
Marc Delayer cite quant à lui l’expérience de l’étude comparative des différentes motorisations des autobus par la CATP. Face à l’emballement des prix des énergies, quel critère faut-il prendre ? Faut-il intégrer les prix spot ? À quelle valeur ? La volatilité des cours s’oppose à une démarche à temps long comme l’étude CATP. Olivier Astolfi, répondant à une question du public, donne l’exemple de l’électricité. « le volume d’achat a une importance auprès des énergéticiens ; mais il est marginal dans le contexte actuel ». Peut-être est-ce ce qui justifie l’affirmation de Jeremy Olivier : « ne pas être prisonnier d’une technologie ». Marc Delayer évoque le choix de la CATP d’avoir une grande ouverture sur l’ensemble des technologies offertes, y compris l’hy- drogène ou l’électrique bifilaire IMC. « On voit un progrès technologique important dans le trolleybus ; le côté « sans fil » évolue grâce à l’IMC. Il a certainement un avenir ». Jérémy Olivier confirme à ce propos que le trolleybus sera étudié par IDFM dans le cadre d’une Assistance à maîtrise d’ouvrage en cours, aux côtés de la charge par biberonnage « ceci pour réduire le coût et le poids des batteries, disproportionnés pour les autobus arti- culés ». Olivier Astolfi confirme : « Moins on a de batteries, mieux on se porte ». Ni- colas Mallot, Directeur Général Adjoint
du Sytral, dans le public évoque le rôle du trolleybus : « C’est le matériel électrique leplusrobusteetleplusfiablequirésout le problème de la masse de la batterie ».
Olivier Astolfi résume : « on doit être à l’affût de toutes les solutions » ajoutant qu’il s’intéresse aussi aux moteurs à combustion dihydrogène.
Van Hool présentait un des véhicules de sa nouvelle série A.
Journées Agir 2022
L’ultramoderne ie-Tram d’Irizar, voisin d’un « ancêtre », un Renault V.I. PR100.
Le nouveau Scania Citywide, cette fois en motorisation bioGNV.
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