Page 19 - Voyages&groupe n°18
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                  V&G : comment est organisé le service groupes ?
B.L. : le service groupes est consti- tué d’une équipe de cinq per- sonnes. Les destinations sont réparties par technicien qui, en charge de la production, des achats et des réservations, les maîtrise parfaitement.
V&G : quelle est votre politique à l'égard du réseau d'agences de voyages ?
B.L. : nous avons fait le choix de ne pas nous appuyer sur les ré- seaux de distribution. Nous tra- vaillons, donc, uniquement en direct...
V&G : quels sont les destinations et les produits les plus plébiscités par les groupes français?
B.L. : les grands classiques, comme l’Asie du Sud-Est et le continent américain, demeurent en tête. L’Afrique reste cantonnée à cinq ou six destinations, tandis que les circuits culturels en Eu- rope sont très demandés. L’Iran marche très bien, tandis que pa- rallèlement, nous enregistrons des demandes sur le Maghreb ou la Jordanie.
S’il fallait faire un Top 5, je dirai : Japon, Mexique/Guatemala, Iran, Espagne et Italie.
V&G : quels types de voyages sont demandés selon les profils de vos clients?
B.L. : les associations, les ami- cales ainsi que les comités d’en- treprise recherchent tous essen- tiellement des circuits culturels, et ce sur tous les continents. Les séjours dans les hôtels-clubs, en revanche, sont très demandés par les comités d’entreprise. En règle générale, la durée des moyen-courriers est d’une se- maine, celle des long-courriers de 12 à 15 jours.
V&G : que vous apporte le fait d'être adhérent au Cercle économique des agences groupistes (CEAG) ?
B.L. : c’est important pour nous dans la mesure où il est utile de pouvoir aborder ensemble de nombreux points spécifiques à notre activité, d’échanger des in- formations, des expériences. Nous nous mobilisons sur cer- tains dossiers.
Parallèlement, nous avons défini ensemble une « charte de bonnes conduites » définissant les rela- tions avec nos fournisseurs. J’ajouterais également que l’union
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Guatemala, Italie, Japon.
faisant la force, nous sommes mieux représentés et défendus. Et, enfin, le côté fraternel et convi- vial de nos rencontres est un vrai plus.
V&G: comment voyez-vous l'évolution du marché groupes dans les années à venir ?
B.L. : je pense que le marché des groupes a de beaux jours devant lui. Les clients sont exi- geants : ils recherchent une ap- proche personnalisée de leurs projets, ils exigent une vraie connaissance des produits chez les agences, une force d’adap- tation, une réactivité importante. Le fait d’avoir en face des pro- fessionnels à leur écoute, qu’il soit commercial ou technicien, est une vraie valeur ajoutée ap- portée par les groupistes. Seule difficulté : le nombre de voya- geurs dans le monde qui s’accroît inexorablement et de façon ex- ponentielle.
Certaines villes, certains sites sont déjà surchargés. L’époque durant laquelle nous espérions nous trouver quasiment seuls lors des visites est révolue. Une sélection se fera-t-elle par les quotas du nombre de visiteurs? Faudra-t-il voyager en saison creuse pour privilégier l’environ- nement au détriment de la ga- rantie de trouver une météo clé- mente ? En tout état de cause, il y aura nécessité à s’adapter. z
PROPOS RECUEILLIS PAR BLANDINE FLEURY
En entreprise
                           VOYAGES & GROUPE 18 - OCTOBRE 2018 - 19














































































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