Page 26 - Voyages et Groupe N°10

Al’occasiondes JournéesdesEntrepreneursduVoyage,desétudiantsétaientinvités.Jean-PierreMas,président des Entreprises du Voyage n’a pas manqué de leur « faire un cours » sur les sujets abordés, avant de terminer sur un conseil : « soyez en éveil permanent, soyez à l’écoute et faites preuve d’opportunisme ! ».
Une pause café entre deux séances plénières ou ateliers, couplée par des rencontres avec les partenaires des Journées des Entrepreneurs du Voyage dans le cadre d’un workshop.
> La parole à...
de la directive, le 1er juillet 2018, et même si ce voyage a lieu en septembre, la loi actuelle s’ap- pliquera ».
Qu’est-ce qui va changer dans la vente ? L’agent de voyages sera soumis à une obligation pré- contractuelle renforcée. « Il faudra donner encore plus d’informa- tions sur le voyage, comme l’heure approximative du départ et du retour lorsque l’heure exacte n’est pas encore xée, le nombre de nuitées comprises, la durée et le lieu des escales, la taille approximative d’un GIR, la langue du guide, la dénomination de l’organisateur... », détaillait Va- lérie Boned.
Et, ce n’est pas tout ! Les nou- veaux points du contrat com- prennent aussi l’obligation d’in- diquer que l’organisateur et le détaillant sont responsables de la bonne exécution de tous les services de voyage compris dans le contrat. Ils sont, par ailleurs, tenus d’apporter une aide aux voyageurs en di culté, d’indiquer l’adresse électronique du repré- sentant local, que le voyageur est tenu de communiquer toute non conformité constatée lors de l’exécution du voyage ou encore d’informer sur les procédures en cas de plaintes. Un allongement du contrat de vente, mais « il ne faut oublier que la protection du consommateur prime avant tout », rappelait Valérie Boned.
Il est prévu aussi, en fonction de la nature du voyage, quatre for- mulaires de voyages à forfaits et trois autres pour les prestations de voyages liées, et à chaque type de forfait, des conditions spéci ques. D’où la nécessité de bien connaître ses produits.
Et après la vente ? Il sera possible de réviser le prix jusqu’à 20 jours du départ, « mais - et c’est nou- veau - si la majoration du prix dépasse 8% du total du forfait.
yanik Hoyles
directeur du programme NDC-Iata
“ ndc est une norMe. ce n’est pAs un
ModeLe econoMique ni un systeMe “
Depuis quatre ans, Yanik Hoyles travaille à la New Distribution Capability (NDC) avec une équipe de 12 personnes. « Nous voulons o rir aux compagnies la possibilité de vendre aussi bien via les agences que sur leur site Internet, face à des GDS qui n’ont pas évolué très vite et qui utilisent un standard (Edifact, ndlr) datant des
années 70. D’un autre côté, il y a des compagnies aériennes qui veulent réaliser leurs propres sites en utilisant des technologies récentes ». Elles veulent aussi réduire leurs coûts jugeant les GDS trop chers et augmenter leurs revenus en élargissant leurs possibilités de ventes en agences. « Parce que dans la NDC, il y aura beaucoup plus de produits et services proposés, donc de la valeur ajoutée, qui permettront aux agences de s’appuyer sur une o re plus riche pour leurs clients. NDC est un standard, ce n’est pas un modèle économique ni un système, mais une norme gratuite pour permettre aux compagnies aériennes d’utiliser un même langage dans leur API ». Un langage technologique commun qui n’a rien à voir avec chaque stratégie commerciale mise en place par les compagnies. « Il ne s’agit pas forcément d’une révolution, mais d’une évolution. Avec la NDC, ce sont les compagnies qui construisent l’o re via un mode d’échanges d’information standardisé. Les agences de voyages peuvent les interroger directement ou en passant par un agrégateur ».
A ce jour, 54 fournisseurs technologiques sont certi és, et 44 compagnies aériennes ont déployé la norme a n de développer des connexions directes.
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