Page 45 - MOBILITES MAGAZINE n°46

Opérateurs & réseaux
lité solidaire et doux
ralement de moins de 2 km. Il s’agit donc de trajets courts qui, s’ils sont effectués en voiture, ont un impact environnemental et sanitaire réel. La marche et le vélo assurent la moitié des déplacements des élèves, tous niveaux confondus. Cependant, 70 % des élèves du cycle élémentaire se rendent chaque jour à l’école en voiture. De plus en plus de lignes de trans- ports alternatifs à la voiture et aux transports en commun se mettent donc en place : les Pédibus et Vé- lobus. Ce sont des groupements d’écoliers qui, conduits par des adultes bénévoles (souvent parents d’élèves), effectuent le trajet entre les zones d’habitations et l’école, que ce soit à pieds ou à vélo.
Les objectifs étant de favoriser la bonne santé des enfants et leur autonomie, augmenter la sécurité et le désengorgement aux abords des écoles, favoriser la convivialité
et la vie de quartier et enfin, ne plus contribuer à la pollution de l’air sur ce genre de trajet.
Une évolution inscrite
dans la loi
Pour d’autres collectivités c’est un projet plus systémique, plus sociétal, qui requiert la mise en place d’un service de mobilité solidaire.
La loi LOM (loi d’orientation des
mobilités promulguée le 24 dé- cembre 2019) fixe les principes suivants :
m consacrer le rôle des collectivités locales dans la mise en place des solutions de mobilités,
m faire confiance aux territoires pour s’organiser localement,
m donner de la souplesse aux ter- ritoires pour s’organiser selon le contexte et les enjeux,
Ce sont des groupements d’écoliers qui, conduits par des adultes bénévoles (souvent parents d’élèves), effectuent le trajet entre les zones d’habitations et l’école, que ce soit à pieds ou à vélo.
MOBILITÉS MAGAZINE 46 - MARS 2021 - 45