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Politiques & institutions
un an de retard
retards de 40%. Cela équivaut de passer de 87,1% de TER à l’heure en 2016 à 90% en 2020. En parti- culier sur certaines lignes qualifiées de « malades », et pourtant les plus fréquentées : Lyon-Grenoble, Lyon-Chambéry, Lyon-Saint-An- dré-le-Gaz et Lyon-Saint-Etienne, qui se sont vues fixer des objectifs spécifiques. Pour les trois pre- mières, dès cette année 2018, il s’agit de diminuer de 30% le nom- bre des trains en retard à partir de six minutes par rapport à 2016, c’est-à-dire passer de 20% de trains en retard à 14%.
Pour Lyon-Saint-Etienne, le but est de diminuer le nombre de trains en retard de 19,6%, en 2016 à 13% cette année. Concernant le nombre de trains annulés à la dernière minute, les engagements pris doivent contribuer à le diviser par deux, c’est-à-dire passer de 3400 trains annulés en 2016 à 1700 en 2020. « En 2016, le nom- bre de trains annulés par jour est monté jusqu’à 73, à cause de la
Nous avons hérité d’une situation catastrophique, nous sommes la deuxième région de France où il y a le plus de retard de TER.
pénurie de conducteurs », relève la Région.
Pénalités multipliées par cinq
Pour y parvenir, les dispositifs in- citatifs et les sanctions financières ont été renforcés. Le volet concer- nant les pénalités de l’exploitant a été renégocié par rapport à la convention précédente. Ainsi, pour la suppression des trains sensibles, son montant est porté jusqu’à 30 euros par train-kilomètre. Un chiffre qui est quintuplé par rapport à la précédente convention. Les an- ciennes exonérations (comme les
N Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne- Rhône-Alpes, en visite au sein de l’entreprise ACC de Clermont-Ferrand (ingénierie et maintenance ferroviaire).
grèves), les franchises ou les pla- fonnements ont été supprimés. De ce fait, les bonus/malus mis en place peuvent atteindre jusqu’à 1,2 million d’euros par an et par ligne. L’ensemble de ces objectifs va désormais être mesuré par le biais d’un nouvel indicateur de conformité, au plus proche de la perception du client, incluant re- tards et suppressions de trains, quelles que soient les causes à l’origine de ces dysfonctionne- ments. Si le trafic TER a enregistré une hausse de 4,3% en 2017, le plan de transport régional 2018 et
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