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                              Politiques & institutions
     son offre ne devraient pas pré- senter de divergences notoires par rapport à l’année dernière. Pour autant, les plans retenus pour les années à venir doivent offrir un emport compatible avec l’ambition souhaitée de hausse du trafic voya- geur-kilomètre. L’objectif est qu’au- cun voyageur ne reste à quai, et que ceux voyageant debout le soit sur des trajets courts, c’est-à-dire périurbains de moins de vingt mi- nutes. Sur cette question, un re- porting par ligne doit être effectué afin de préparer les adaptations nécessaires.
Anticiper l’ouverture
à la concurrence
En vue d’anticiper une éventuelle ouverture à la concurrence en ma- tière d’exploitation, trois lignes ou bouquets de lignes vont faire l’objet d’un suivi spécifique. A l’instar de Saint-Gervais-vallorcine, l’ouest lyonnais et des lignes intégralement exploitées par autocars. Pour le cas spécifique du Léman express , qui doit entrer en service à partir de fin 2019, il fera l’objet d’une contractualisation spécifique, en partenariat avec les autorités or- ganisatrices suisses : l’office fédéral des Transports, la République, le Canton de Genève et le Canton de vaud.
Un programme d’investissements conséquent
Parallèlement au fonctionnement, la nouvelle convention se ménage un important programme d’inves- tissements. Par exemple, des ex- périmentations du wifi à bord des TER seront réalisées sur deux lignes, Mâcon-valence et Lyon-Clermont Ferrand, dès cette année. Pour la maintenance et l’amélioration des rames, 252 millions d’euros sont prévus. ils permettront de remettre à neuf l’ensemble des rames arri-
Hors Ile-de-France, avec ses 1 500 trains et 600 cars, Auvergne- Rhône-Alpes est la première région TER  de France.
d’entretien du matériel ferroviaire. En ce qui concerne les petites lignes menacées de fermeture, on se souvient du signal d’alarme tiré par Laurent Wauquiez, « l’Etat ne tient pas sa parole » en faveur de la sauvegarde de ces lignes ferro- viaires. En 2016, la situation était catastrophique en raison des sous-investissements et quelque 1000 km de petites lignes ferro- viaires étaient menacés de fer- meture. Pour pallier ce problème, 111 millions de participation régio- nale sur un plan de 264 millions d’euros, ont été mobilisés. Dans le même esprit, 161 millions d’euros seront investis dans le nœud fer- roviaire lyonnais, qui est respon- sable d’un tiers des retards de TER en Auvergne-Rhône-Alpes.
Clause de revoyure en 2020
La convention signée prévoit que ses objectifs et ses moyens devront être appréciés au cours d’une clause de revoyure, au plus tard le 30 septembre 2020. Elle doit conduire à définir les services an- nuels 2021 et 2022. Et, en décembre 2022, elle ne pourra pas être re- conduite tacitement. Elle pourra toutefois faire l’objet d’une pro- longation par avenant signé entre les deux parties au-delà de son terme initial, sous réserve que les dispositions législatives en vigueur au moment de sa conclusion ne s’y opposent pas.
Pour rappel, le réseau Auvergne- Rhône-Alpes est le premier de France (hors ile-de-France), avec 175 000 voyageurs au quotidien, transportés par 1500 trains et 600 autocars. L’an passé, le budget de fonctionnement supporté par la Région s’est élevé à 543 millions d’euros, car on estime que la vente des billets et des abonnements ne représente qu’un tiers du coût de ce transport du quotidien. z
JEAN-FRANçoIs BélANgER
     20 - MOBILITÉS MAGAZINE 12 - FEvRiER 2018
vant à « mi-vie ». Le conseil ré- gional a obtenu de la SNCF qu’un maximum d’appels d’offres soit ouvert pour la rénovation des rames TER, afin que les entreprises locales puissent y concourir. on pense aux ateliers ferroviaires au- vergnats ACC ingénierie et Main- tenance, pour lesquels Laurent Wauquiez, s’est engagé. En outre, la Région accepte également de financer à hauteur de 22 millions d’euros le Technicentre de la SNCF à vénissieux qui regroupera plus de 450 agents, et mettra en œuvre les technologies les plus perfor- mantes et innovantes en matière
N Alain Thauvette, directeur de SNCF Mobilités Auvergne-Rhône- Alpes.
   © NiCoLAS RoDET


















































































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