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Le Midrach nous enseigne qu’à travers cette phrase, les hommes Daniels) les airs pendant 12 secondes en parcourant 37 mètres. (AP Photo/John T.
disaient : « Nous refusons d’accepter Hachem et Sa loi.
Attribuons-nous notre propre nom. »
Rav Yonatan Eibeschutz nous a livré un commentaire
remarquable sur ce passage, il y a plus de deux siècles. Il décrit cette
« Tour » comme un bateau destiné à s’envoler dans les cieux. La
technologie moderne n’aurait donc rien inventé !
Mais cette technologie est une arme à double tranchant.
Atteindre les cieux n’est pas nécessairement une mauvaise idée,
mais cet élan devient mortifère dès lors qu’il est vécu comme un
moyen de prendre d’assaut le firmament et de défier Hachem.
Le vingtième siècle nous enseigne comme leçon fondamentale
que lorsque les hommes se surinvestissent dans leurs découvertes
scientifiques, Hachem leur envoie une terrible catastrophe pour
leur donner une leçon d’humilité et leur rappeler que la technologie
n’est qu’un simple bâton dans la Main de Hachem. C’est Lui qui
insuffle aux inventeurs leur don de créativité et leurs idées, et c’est
Lui qui d’un simple « souffle de Ses Narines » peut tout dévaster, si
les hommes comptent davantage sur le bâton que sur Celui Qui le
tient.
Notes
1 D’après l’avis de certains, le Zohar fait référence au « sixième siècle »
du sixième millénaire, qui correspondrait aux années 1740-1840.
2 Rav Mordechai Kaminetzki chlita m’a raconté que son grand-père, Rav
Yaakov Kaminetzki zatsal, ne critiquait aucunement les expéditions sur
la lune en vaisseau spatial. C’était pour lui une manière de se rapprocher
de la Torah, non de la défier.
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Le rideau de fer
Or cinquante-et-un an auparavant, le 9 novembre 1938 avait
Le 9 novembre. La date était historique.
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« Souvenez-vous du 9 novembre ! » s’époumona un homme
Durant toute la journée et jusqu’à la nuit tombée,
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bicyclettes, l’avion construit en bois, en métal et en tissu, plane dans 1903 à Kitty Hawk, en Caroline du Nord. Fabriqué par deux vendeurs de Wilbur observe la scène. L’avion effect
temps, des représentants de cette organisation s’installèrent dans
chaque ville et village. Ils agirent avec une vitesse fulgurante. Les écoles
élémentaires juives et les yéchivot furent immédiatement fermées. Ils
publièrent des articles et des journaux antireligieux portant des noms
comme Emet (vérité) et Stern (étoile). L’un d’eux fut même appelé
Apikores (hérétique). Sa couverture représentait une lance perçant un
petit cercle contenant un Juif religieux barbu et une Étoile de David. »
(Extrait de Deep in the Russian Night, de Aaron Chazan)
11 L’idéal communiste était intrinsèquement condamné à l’échec, en
raison d’un postulat erroné de son fondateur. L’essayiste Sarah
Yokheved Rigler, une ancienne radicale de gauche ayant fait Techouva –
l’a bien résumé dans son article My Guru, Dr Jacobs (Aish.com, Jan. 30,
2005) : « Karl Marx a enseigné que l’économie est la force motrice dans
les affaires humaines […]. Marx a raté sa cible parce que sa doctrine,
qualifiée à juste titre de matérialisme dialectique, ne prend en compte
que le niveau de réalité matérialiste le plus superficiel. Le judaïsme, au
contraire, s’adresse à l’aspect spirituel de la réalité, où la compassion et
la générosité représentent des devises plus précieuses que les dollars. Si
Marx avait eu raison, toutes les personnes riches seraient heureuses. Or,
c’est le judaïsme qui est porteur du véritable message : toutes les
personnes aimées (c’est-à-dire toutes celles qui aiment et sont aimées)
sont heureuses. »
12 En réalité, les Juifs connurent une grande révolution spirituelle au cours
de la sombre époque du mandat de Josef Staline. Pour l’Union
soviétique, le pire crime consistait à enseigner la Torah. Sous le
communisme, les Juifs n’étaient autorisés à suivre aucune sorte
d’éducation juive. Ceux qui souhaitaient étudier des notions de
L ’effondrement du mur de Berlin
judaïsme devaient le faire clandestinement, au risque de se faire
emprisonner, voire tuer.
Résumé explicatif
Rav Avrohom Miller avait été un talmid du ‘Hafets ‘Haïm. Le KGB fit
une exception et lui permit d’enseigner à Moscou, à condition qu’il le
fasse en Yiddish. Les Russes savaient que la plus jeune génération ne
comprenait pas le Yiddish, et avait toutes les chances d’être rebutée par
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