Page 3 - AQMAT Cahier Thématique Avril-mai 2018

PORTES ET FENÊTRES :
LES ChANgER OU LES RESTAURER ?
Selon l’Institut canadien des évaluateurs, le changement des portes et fenêtres fait partie du top-5 des rénovations générant la meilleure valeur d’une propriété. Un propriétaire peut espérer récupérer à la revente environ 60 % de l’argent investi à l’amélioration de l’ef cacité énergétique.
Ce seul élément devrait vous permettre de convaincre bon nombre de vos clients à entreprendre ce genre de travaux et à pro ter du crédit d’impôt RénoVert prolongé jusqu’en 2019.
Les considérations qui suivent sur les portes valent géné- ralement pour les fenêtres aussi. En effet, les portes et fenêtres sont des ouvertures dans un mur et ne peuvent atteindre la qualité d’isolation optimale de ce dernier.
Écohabitation, un organisme indépendant qui accom- pagne les professionnels et les particuliers dans la réalisation de leurs projets durables, rappelle les élé- ments à considérer avant de décider de les changer ou de les rénover : l’isolation de l’âme (la porte elle-même) et du cadre ; la qualité du coupe-froid ; le taux de fuites d’air; le rendement énergé- tique des vitres. Il faut aussi considérer si elles sont ou non en n de vie.
La chaleur s’échappe par les fenêtres par radiation, par conductivité au travers du verre, par courant de convec- tion entre les panneaux de verre d’une même fenêtre, par conductivité au travers des châssis et du cadre.
Les fuites d’air au pourtour des fenêtres et des portes constituent également un problème courant. Quant aux portes elles-mêmes, la cha- leur s’échappe par le pour- tour des cadres et lorsque la chaleur se diffuse au travers la porte et son bâti.
La fenestration d’une habita- tion est encadrée par le Code civil du Québec et le Code de construction du Québec. De même, certaines muni- cipalités peuvent avoir des restrictions réglementaires. Il est préférable pour les entre- preneurs comme pour les bri- coleurs de s’en informer avant d’entreprendre les travaux.
La décision de rénover
En 2014, selon un tableau présenté l’an dernier au Congrès de l’AQMAT par
Georges Lambert, directeur du Service économique de l’APCHQ, les dépenses des consommateurs québécois pour la rénovation des portes et fenêtres de leurs résidences ont connu une
croissance d’un peu plus de 1 000 $ par ménage, soit 3 482$. Au 7e rang des dépenses, mais au 3e rang en terme de pourcentage de ménages.
Un sondage de la firme Léger en 2016 révèle que le changement des portes et/ou fenêtres est prévu pour les prochaines années dans les proportions suivantes :
17%
26%
22%
31%
18%
19%
42%
PLUS DE 50000$
mOINS DE 5000$
ENTRE 5 001 $ ET10000$
ENTRE 10001$ ET15000$
ENTRE 15001$ ET20000$
Globalement, 24 % des ménages ont indiqué prévoir des rénovations des portes et/ou fenêtres au cours des trois prochaines années, au 7e rang du top-10 des projets de travaux.
ENTRE 20001$ ET30000$
ENTRE 30001$ ET50000$
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