Page 26 - AQMAT Cahier Thématique Octobre-Novembre 2018
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 bALCON ET TERRASSE : QUELLES DIfféRENCES ?
 LE TOIT vERT-TERRASSE : L'éCOLOgIE à SON mEILLEUR
 Ce n'est pas la superficie qui distingue un balcon d'une terrasse. Explications.
Un très grand balcon peut bien mesurer 15 mètres carrés, et une petite terrasse 5. La différence entre un balcon et une terrasse ne tient pas à la taille. Sur le plan architectural, un balcon est une superstructure posée en extension sur la façade, alors qu’une terrasse repose sur une surface et est en partie découverte. Il existe ainsi tous types de balcons et tous types de terrasses. Les uns filant le long des immeubles, les autres au sommet des bâtiments, en devanture des cafés ou plantées au
milieu des jardins. Balcons et terrasses ne se retrouvent pas nécessairement dans les mêmes logements.
La terrasse plus valorisée que le balcon
La grande différence entre un balcon et une terrasse, c’est que l’un n’apporte aucun supplément de valeur, alors que l’autre peut être consi- dérée comme une véritable pièce supplémentaire du bien. Une terrasse pourra ainsi être davantage valorisée lors de la vente qu’un balcon qui fera davantage office d’agrément. La valorisation
d’une terrasse dépendra de sa qualité. Par exemple, une terrasse de plain-pied aura plus de valeur qu’un toit- terrasse accessible unique- ment depuis les parties com- munes. La superficie d’une terrasse ou d’un balcon n'est en tout état de cause pas comptabilisée dans le calcul des mètres carrés habitables.
Balcons privatifs, terrasses communes ?
Enfin, la dernière différence, de taille, entre un balcon et une terrasse réside dans leur statut juridique. Si les balcons font en général partie des
parties privatives des lots d’un immeuble, les terrasses – sauf les terrasses des mai- sons – relèvent plus générale- ment des parties communes. Si certains propriétaires -vendeurs valorisent leur toit-terrasse ou leur ter- rasse en rez-de-chaussée, encore faut-il qu’ils en aient la jouissance exclusive pour les vendre.
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Le toit vert (toiture végétale) a de plus en plus la cote ; il offre une foule d’avantages écolo- giques. On retrouve généra- lement deux principaux toits végétaux, celui sans culture et le toit intensif avec un potager ou une terrasse jardin.
La pose ne devrait être effec- tuée que par un professionnel formé à la technique. Aucune chance à prendre avec ce type de revêtement qui demande une foule de connais- sances: système de drainage, membrane étanche, isolation
thermique et acoustique, ven- tilation, évacuation des eaux, solidité de la structure de la charpente.
Toutefois, comme il est au sommet du bâtiment, un toit-terrasse vous permettra d’ajouter une superficie sup- plémentaire à la maison, sans ajouter un étage. Parfait pour les superficies plus restreintes, la toiture permet de rassem- bler plusieurs espaces de vie différents, créant ainsi une illusion d’ouverture. On peut intégrer à son toit-terrasse
une cuisine au design épuré, un coin-repas convivial ou même un lieu de détente isolé.
Par contre, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses. Son coût d’installation est élevé compte tenu des éléments structuraux et protecteurs qu’il suppose. L’entretien annuel est également à considérer. Il est cependant deux fois plus durable et réduit leos factures d’énergie d’environ 20 %.

















































































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