Page 7 - AQMAT MAGAZINE - Juin 2017
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On réclame que la Loi concernant les droits sur les mutations immobilières soit amendée
Mot de la direction
son vis-à-vis du québec n’entend pas nous protéger avec une législation semblable. du coup, nos municipalités deviennent des cibles intéressantes.
on pourrait s’en foutre, dans la mesure où l’important est que les transactions se réalisent, peu importe qui achète.
Un rapport qui se modi e constamment
la trame d’un quartier change, la vie qui s’y passe s’altère lorsque l’équilibre social et culturel est brisé dû à un apport trop grand ou trop rapide de propriétaires non résidents, du moins non engagés dans leur communauté.
le rapport entre la quincaillerie du quartier se trouve forcément modifié si les occupants des propriétés sont trop nombreux à ne pas avoir l’ambition d’investir dans leur maison ; on entre alors dans un univers maquillé, marqué par le désir de faire des pro ts plutôt que de réellement et amoureusement veiller à améliorer son terrain, sa résidence, son quartier...
incidemment, à montréal, les statis- tiques affichent une hausse de 62% entre janvier et octobre 2016 du nombre d’acheteurs étrangers de copropriétés. au centre-ville même, le taux de pro- priétaires étrangers s’élève à 5 %, ce qui correspond à la situation dans le centre-ville de vancouver.
Imposer une taxe aux acheteurs immobiliers résidentiels étrangers
ilya10ans,onfaisait20à30%des ventes avec une clientèle européenne et française. et là, sur les 2-3 dernières années, c’est monté à plus de 50 %, voire 60 % avec une clientèle européenne et plus particulièrement française, con rme un agent de Via Capitale.
l’aqmat et nombre d’observateurs réclament que la loi concernant les droits sur les mutations immobilières soit amendée a n que les municipalités
désireuses de protéger le patrimoine bâti pour les familles de leurs citoyens puissent imposer une taxe aux acheteurs étrangers sur les achats immobiliers résidentiels.
aussi est-il permis d’espérer que la banque du canada relève son taux directeur, décision reportée depuis sept ans. le 0,5 % actuel n’a plus sa raison d’être devant une économie ra ermie et un prix relevé du pétrole brut.
la prochaine décision de la banque du canada à ce sujet est prévue pour le 12 juillet. on va l’espérer.
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