Page 12 - AQMAT Cahier thématique Mars 2019
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L'INDUSTRIE QUébéCOISE DE LA TOITURE SE RAffINE
Les quatre-vingts membres de l’Association des maîtres-couvreurs du Québec (AMCQ) accaparent plus de la moitié du chiffre d’affaires total de l’industrie, ce qui représente 530 M$. En 2014, ces entreprises généraient 5 000 emplois. Fondée en 1966, l’AMCQ est la référence dans l’industrie de l’étanchéité de couverture au Québec. Parmi ses missions : accroître la qualité des travaux de couverture.
Pour ce faire, l’organisme mise prioritairement sur la formation et la mise à jour des connaissances et des compétences, explique Guy Lalonde, architecte, qui se spécialise justement comme consultant dans la formation des travailleurs de la toiture, après avoir été directeur technique de l’AMCQ pen- dant plusieurs années.
Guy Lalonde, architecte et conseil en formation sur les toitures
Avec Contech bâtiment, il a animé pour l’AMCQ l’été dernier un webinaire d’une heure portant sur « Les 5 enjeux de l’industrie de la toiture en 2018 ».
Depuis 2004, Contech inter- vient activement dans le développement des com- pétences des divers inter- venants de l’industrie de la construction. Son approche s’appuie sur les principes de formation des adultes
dans le cadre de la vie professionnelle.
Nous lui avons demandé de nous expliquer ces enjeux, tel qu’il l’a fait aux participants de ce webinaire en août dernier.
Des enjeux sérieux
n’y échappe pas, assure Guy Lalonde. L’utilisation saine des ressources fait consensus. Le monde de la toiture peut faire mieux pour réduire son empreinte éco- logique. C’est en ce sens que les divers acteurs travaillent depuis plusieurs années et vont continuer à le faire.
Le développement des compétences
Pour réussir à atteindre ses objectifs, l’industrie doit amener ses intervenants à agir ensemble. La question des compétences est prio- ritaire, puisque le monde de la toiture est de plus en plus complexe. Les matériaux se sont diversifiés, les adhésifs se sont multipliés et leurs propriétés diffèrent gran- dement. « Plus le choix se diversifie, plus les besoins de compétences grandissent », assure M. Lalonde.
Une main-d’œuvre qualifiée
Au-delà des compétences des entreprises et des fournis- seurs de produits, les qualifi- cations de ceux qui réalisent les travaux sont également une préoccupation de tous les instants.
« On ne peut pas être bon dans tout. Il faut donc former des gens compétents dans
leur domaine respectif », insiste Guy Lalonde. C’est pourquoi la formation continue demeure une acti- vité dans laquelle on doit investir toujours plus et s’assurer qu’elle est constam- ment à point.
Savoir s’y retrouver parmi les nouvelles technologies
On l’a dit : cette industrie évolue rapidement depuis quelques années. Les nom- breux impératifs de durabi- lité, de protection de l’envi- ronnement, de réduction des coûts et d’amélioration de la qualité, pour ne nommer que ceux-ci, ont obligé l’industrie à s’engager dans des déve- loppements technologiques majeurs qui ont transformé sensiblement plusieurs de ses secteurs d’activités. « On n’a pas le choix. L’évolution ne doit pas être un frein, mais plutôt un moteur permettant d’affronter les nouveaux défis en installation et construc- tion de toitures », assure l’architecte formateur.
Mieux planifier ses interventions d’entretien de toitures existantes
S’il est un secteur d’activité de cette industrie qui a pu être négligé au fil des ans, autant par les gestionnaires d’immeubles que par les
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« Plusieurs solutions contribuer à réduire l’impact de nos interventions en « toiture » sur l’environnement. La formation continue des concepteurs, inspecteurs, entrepreneurs et même des donneurs d’ouvrage en fait partie, tout comme le choix de bons produits et les nouvelles technologies aussi. Encore faut-il savoir s’y retrouver pour faire des choix éclairés !
Une main-d’œuvre qualifiée et compétente fait aussi partie de l’équation. Enfin, l’entretien des toitures existantes demeure un des principaux enjeux, mais est encore trop souvent négligé », explique Guy Lalonde pour résumer l’esprit dans lequel il a conçu cette présentation.
Le respect
de l’environnement et
du développement durable
Il s’agit d’un mouvement mondial et le Québec
peuvent