Page 6 - AQMAT Cahier thématique Mars 2019
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 LE mUR 4E géNéRATION
EN PRéPARATION POUR 2022
 Entrepreneurs et concepteurs se préparent allègrement pour la nouvelle génération de mur en construction à ossature de bois en 2022. L’APCHQ et ses partenaires ont créé pour eux le prototype du « mur parfait ». Un projet de longue haleine qui met à contribution de nombreux acteurs de l’industrie (des fabricants), de la recherche (CIRCERB Université Laval), des entrepreneurs et des experts de l’APCHQ, explique Marco Lasalle, directeur technique de l’APCHQ.
« Et si on pouvait construire une maison qui durerait des centaines d’années sans problèmes de condensa- tion ? Et si la construction de ces murs requérait moins de matériaux et de main- d’œuvre ? » C’est autour de cet énoncé qu’ont travaillé les partenaires réunis au sein du comité qui a imaginé
la quatrième génération de murs à ossature de bois.
« Nous sommes rendus dans note industrie », ajoute Marco Lasalle. Car l’enveloppe du bâtiment, c’est là qu’on trouve les plus importants problèmes en construction. Toutefois, la réglementation elle ne suit pas nécessaire- ment le même tempo.
Une histoire
éloquente de
la construction
au Québec
L’histoire de la construction des maisons au Québec com- porte des tournants évolutifs clés. Depuis le début de la colonie où les murs de masse dominaient, en passant par les murs creux drainés, les murs à écran pare-pluie et les systèmes pare-air, nous avons connu des change- ments évolutifs marquants. Notre histoire construc- tive est riche et composée d’époques charnières qui débouchent aujourd’hui sur le concept du mur parfait.
À l’heure actuelle, on parle de concept du mur parfait. Bien que ce principe existe depuis longtemps dans d’autres secteurs d’activités comme l’institutionnel et le com- mercial, il est relativement nouveau pour le secteur du petit résidentiel, c’est-à-dire pour l’ossature de bois.
Le concept du mur parfait est en réalité un séparateur environnemental. L’idée de base est de séparer l’intérieur de l’extérieur, tout en conservant les variables climatiques à l’extérieur. Pour
ce faire, le mur parfait doit contrôler quatre éléments : les précipitations, les températures, les courants d’air et la condensation.
Au début de notre histoire, un seul matériau remplis- sait ces quatre fonctions : la pierre. Mais la construc- tion évolue. Aujourd’hui, on construit en bois ; les défis et les attentes diffèrent d’il ya450ans.
Comment un mur à ossa- ture de bois peut-il offrir ces quatre fonctions, tout en minimisant les maté- riaux, les interventions en chantier et les risques de dégradation de l’enveloppe tout en optimisant la per- formance énergétique du bâtiment et le confort de ses occupants ? Le mandat peut sembler prétentieux et com- plexe, mais certainement pas insurmontable.
« Le mur se réinvente en modifiant la façon de l’ériger. Le mur parfait ne requiert pas de matériaux nouveaux ou révolutionnaires, mais demande une réf lexion et une compréhension des systèmes de l’enveloppe du bâtiment. On utilise des matériaux connus, mais on les assemble autrement pour
là
  Marco Lasalle, directeur technique de l’APCHQ, avec une modélisation du mur parfait tel que conçu par l’équipe qu’il a coordonnée.
  Avec la collaboration de Marco Lasalle, directeur technique, APCHQ et des extraits du magazine HQ (Habitation Québec).
6 mars 2019   cahier thÉmatiQue aQmat














































































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