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dossier
LeS PorTeS Du SuCCèS
code du Bâtiment:
dEs ChAngEMEnTs à COnnAîTRE
Introduites en 2010, les modifications du Code national du bâtiment entrent peu à peu en vigueur au Québec via le Code de la construction.
Les portes à charnières doivent maintenant performer de la même manière les fenêtres installées sur la maison.
par exemple, si les fenêtres ont des performances de pG 30 et 330 pascal à l’eau, la porte devra répondre aux mêmes besoins.
Les portes doivent être obligatoirement testées pour démontrer la performance. une étiquette validant ces actions doit aussi être apposée sur les portes en question.
« il faut que les responsables s’as- surent que leurs employés en quin- cailleries ou centres de rénovation comprennent bien la nouvelle norme. ils doivent aussi connaître les perfor- mances requises par région. une porte installée en Gaspésie n’aura pas les mêmes exigences en terme de perfor- mance que si elle l’était à sherbrooke », explique Lisa Bergeron, directrice des relations gouvernementales chez Jeld-Wen canada.
« c’est un gros changement. on avait une norme d’installation depuis plu- sieurs années, mais elle n’avait jamais été référencée dans le code », continue mme Bergeron en précisant qu’avant, les portes à charnières, les portes cou- lissantes et les fenêtres n’avaient pas les mêmes normes.
Deux poids deux
mesures
Le code du bâtiment du Québec ne gère toutefois que les produits où un permis de construction est demandé pour son installation (que ce soit en construc- tion neuve ou rénovation), rappelle mme Bergeron.
« on va se retrouver avec deux gammes de produits, les portes testées et les non testées. Les testées seront des produits plus robustes avec une meil- leure étanchéité à l’air et à l’eau», continue mme Bergeron en préci- sant que certaines municipalités ne requièrent pas de permis pour effec- tuer des changements à la fenestration d’une résidence.
Performance énergétique
d’autres modifications pourraient avoir lieu, notamment au niveau des perfor- mances énergétiques.
« Ça fait une dizaine d’années qu’on travaille avec des normes écoéner- gétiques et elles sont dans le code depuis trois ou quatre ans », souligne mme Bergeron.
d’ici 2030, la volonté des gouverne- ments serait de construire des bâti- ments net zéro afin de réduire l’émis- sion de gaz à effets de serre.
ces bâtiments sont connus pour produire autant d’énergie qu’il en consomme, donc pour arriver à avoir un bilan annuel énergétique nul ou même positif.
Gilbert Lemay, président de l’asso- ciation de vitrerie et de fenestration du Québec (avFQ) souligne aussi cette tendance.
« on est très sollicité depuis une dizaine d’années. L’industrie a des exi- gences de plus en plus grandes et en demande de plus en plus en termes de performance énergétique. Les manu- facturiers doivent composer avec ça. on veut les aider à appréhender les changements à venir, les comprendre, s’ajuster et faire ce qu’il faut pour se conformer », indique le président.
Suivre le Code
une porte qui respecte les normes du code de la construction comporte ces trois éléments :
• La porte doit contenir un mar- quage permanent indiquant le nom du manufacturier;
• La porte doit aussi avoir une étiquette (temporaire) apposée par le manufacturier indiquant avoir été testée ;
• L’installation de la porte doit se faire selon la norme A440.
46 septemBre 2016 AQMAT MAgAzinE