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UNE INDUSTRIE PLUS INTégRéE Où PLUS RIEN NE SE PERDRA
Les produits forestiers ligneux ont beaucoup changé au pays depuis l’époque d’avant la Confédération où les grands pins blancs étaient récoltés pour servir de mâts de navires et de bois équarri pour les poutres de soutien en bâtiment.
Grâce à la mise au point de méthodes de plus en plus novatrices de transformation et de raffinage du bois et aussi de ses résidus, l’indus- trie a diversi é sa gamme en quatre principaux groupes.
Celui des pâtes et papiers connaît une baisse que l’on comprend.
Celui du bois massif est méconnaissable tant il s’est raffiné, avec plusieurs produits de bois scié (bois d’œuvre, bardeaux, placage, bois collé, poutres en I, char- pentes de ferme), de trans- formation secondaire sous forme de planchers, d’ar- moires, de meubles, ainsi que de produits autrefois consi- dérés comme des rebuts sans
valeur d’où on tire aujourd’hui les panneaux OSB, le MDF et autres agglomérés.
Mais les groupes qui poussent sont ceux des biomatériaux utilisés à fins industrielles (biocomposites, nanofibres, etc.) et de la bioénergie (granules de bois, biométhanol, biogaz).
D’apparence rébarbative, le graphique que nous vous présentons avec la collabora- tion du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec mérite plus qu’un coup d’œil pour apprécier la phrase sarcastique d’Albert Camus « Tout est dans tout... et réciproquement ! »
Légende : Les lignes pleines signifient qu’il y a une relation obligée entre deux éléments alors que les lignes pointillées veulent dire que la relation demeure optionnelle.
10 janvier-février 2018 cahier thÉmatiQue aQmat