Page 11 - AQMAT Cahier Thématique Mars
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   Sachez aussi
que certains types de toits verts
ne nécessitent aucun soin particulier,
alors que d’autres s’entretiennent comme de véritables jardins.
  Le guide de planification du toit vert
• Globalement, un système de toit végétalisé com- prend une série de composantes installées sur le système d’étanchéité du bâtiment : de la végé- tation, un substrat de croissance (d’au moins 100 mm), une composante de  ltrage, une couche de drainage, un système de rétention d’eau et une barrière anti-racine.
• On doit sélectionner ses végétaux judicieusement. Ils doivent être de taille basse, bien résister au vent et s’adapter aux saisons extrêmes de notre climat québécois, mais aussi à l’épaisseur du substrat.
• De plus, pour faciliter le drainage vers les ava- loirs de toit, délimiter les passages de circulation pour l’entretien et éviter la propagation du feu durant un éventuel incendie, des zones libres de végétation avec matériaux incombustibles (pierre, gravier, dalles de béton) sont à prévoir dans son aménagement.
 de Québecor et du Collège de Rosemont. Les toits montréalais représentent environ 85 km2, soit 16,9 % du territoire de l’agglomé- ration montréalaise, selon la Direction de l'urbanisme de la ville de Montréal.
Le Québec avance encore timidement dans la pro- motion du verdissement des toitures. Le faible coût de l’énergie et de l’eau de même que l’absence d’inci- tatifs  nanciers découragent plusieurs de s’y engager. Montréal est particulière- ment bien placée pourtant avec ses nombreux toits plats, son climat variant de –40 °C à +40 °C, et ses débor- dements fréquents d’égouts sanitaires pour mettre en place une stratégie de réduc- tion du ruissellement urbain par le développement des toitures vertes.
« Un toit végétalisé, ou toiture verte, tempère un bâtiment de manière ef cace, agissant comme une zone tampon, climatisant l’été et isolant l’hiver. Au confort apporté s’ajoutent les économies d’énergie, la prolongation de la durée
de vie de la toiture et, éventuellement, l’agrément d’une belle terrasse », explique l’organisme Écohabitation, ressource en habitation écologique.
Les avantages globaux des toits végétalisés sont aussi incontestablement béné ques pour toute la ville, assure Écohabitation. Comme les autres espaces verts urbains, le toit végétalisé combat les îlots de chaleur, réduit le ruissellement des eaux de pluie et l’engorgement des égouts. Avec ses plantes et son substrat plus ou moins épais, il capte les poussières volatiles, augmente les surfaces urbaines de culture et offre de nouveaux habitats pour les oiseaux, papillons et abeilles. En somme, c’est une installation écologique vraiment intéressante !
Son coût est très variable: de 10 $ à 120 $/pi ca, selon le type de projet et la complexité de la toiture (sans les plantes). Il faudra ajouter les coûts d’amélioration architecturale et de drainage si requis (la terre imbibée d’eau pèse généralement plus de 100 lb/pi ca).
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