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Grands remous dans
les baignoires et les douches
bas prix, mais service élevé : un tandem Qui mousse
Pour tirer son épingle du jeu, un quincaillier s’aventurant dans le monde technique des baignoires et des douches devrait miser à la fois sur la connaissance de son personnel et les prix abordables. Voilà ce que révèlent les commentaires recueillis auprès de l’indus- trie durant le dernier mois.
Vendre moins cher que les magasins spécialisés est un pré- requis pour un département de baignoires et douches qui veut réussir, tout en disposant néanmoins de personnel compétent.
La deuxième force d’un tel département serait « les prix plus bas que les magasins spécialisés », selon les participants, qui sont d’avis que le tandem formé par les compétences des employés et les petits prix est le secret d’un départe- ment gagnant.
Le « large inventaire de produits » est aussi une préoccupa- tion des répondants, qui l’ont placé en troisième position.
Bons derniers, « les produits de luxe » sont la dernière préoc- cupation que devrait avoir un gestionnaire face à son départe- ment de baignoires et de douches, révèlent les commentaires tandis que « les produits bas et milieu de gamme » et « l’accès à des spécialistes extérieurs » se classent respectivement en 4e et 5e position du top fabriqué par l’AQMAT.
De leur côté, dans la grande majorité des cas, les marchands ayant répondu aux questions ont indiqué vouloir «amé- liorer» leur département. Une exception a mentionné ne pas avoir de département et vouloir en développer un tandis qu’une autre qui n’a pas de telle section, n’a pas le désir d’en développer une.
Département, qui occupe généralement entre 0 et 10 % de la surface des boutiques des répondants (de 10 à 20 % dans un seul cas). Et qui représente aussi dans la majorité des cas entre 0 et 10 % ou 10 à 20 % du chiffre d’affaires du magasin. Côté rentabilité, les commentaires obtenus sont divisés, mais aucun n’a écrit que son département de baignoires et de douches était le plus rentable des départements.
Presque tous les répondants n’offrent pas de service d’installation.
Comment un département de baignoires et de douches en quincaillerie ou en centre de rénovation peut-il rivaliser avec ce qu’o re une boutique spécialisée ?
Voici quelques commentaires recueillis par l’Association en réponse à cette question.
les départements en quincaillerie tendent à améliorer l’esthétique des produits o erts, mais la qualité serait à améliorer.
en donnant un service personnalisé.
et en ayant la possibilité de commander ce que le client veut dans un délai raisonnable.
en o rant de la variété à un prix en dessous des boutiques spécialisées.
en ayant tous les produits connexes sous un même toit.
le service, le prix, la qualité.
Donner un plus grand choix en magasin. et avec des produits compétitifs.
réaGissez à ces idées en écrivant à
Claudy Laplante St-Jean au cstjean@aqmat.org.
SUR QUOI DOIT MISER un département de baignoires et de douches pour avoir du succès
COMPÉTENCE ET SAVOIR-FAIRE
PRIX PLUS BAS QUE LA CONCURENCE
LARGE INVENTAIRE
PRODUITS DE BASE
ACCÈS À DES SPÉCIALISTES
PRODUITS DE LUXE
à améliorer
Présentation, aménagement des dispositifs de démonstra- tion, formation des conseillers-vendeurs, approche clientèle ; divers aspects seraient à améliorer dans les départements de baignoires et de douches des centres de rénovation et des quincailleries du Québec, selon les commentaires reçus par l’AQMAT.
31 | QUART DE ROND | OCTOBRE-NOVEMBRE 2015
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