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Grands remous dans
les baignoires et les douches
se diversifier pour se démarQuer
Pour répondre aux exigences du marché, le marchand de céramique Céragrès a choisi de se diversi er en achetant Montréal-Les-Bains, une boutique de plomberie ne. L’entreprise vise maintenant à o rir des magasins avec les services conjoints, question d’agrandir son o re.
Céragrès a d’ailleurs mis la main sur un fabricant de comp- toirs, récemment. « Dans un marché du commerce de détail en pleine crise et inévitablement devenu plus concurrentiel, nous avons choisi de nous différencier en misant sur le design, l’expertise et l’innovation, et d’en faire notre culture d’entreprise. Parmi nos initiatives, le déploiement d’une nouvelle approche de la distribution plus sélective et d’une expérience de vente boni ée, ainsi que l’élargissement de notre offre produits avec les comptoirs, les éviers et tout récemment l’acquisition de Montréal-Les-Bains », indique l’entreprise qui compte 25 ans dans le marché.
Avec cette acquisition, Céragrès souhaite faire passer le chiffre d’affaires de sa nouvelle liale de 2 à 9 millions d’ici trois ans.
L’entreprise veut aussi voir ses revenus totaux grimper de 50 à 80 millions d’ici la même année. Pour ce faire, elle a décidé d’ouvrir un nouveau magasin à London, en Ontario, ainsi qu’un centre de liquidation dans les Laurentides.
De leur côté, les six magasins Céragrès déjà existants seront agrandis a n de laisser de la place aux produits de plomberie.
La prochaine étape sera rien de moins que le marché américain.
le saviez-vOus?
la toilette « moderne » est née en 1596, alors que le poète anglais Sir John Harrington crée un nouveau type de cabinet incluant une chasse d’eau. À la demande de la reine Élisabeth 1r d’Angleterre, sa tante, John installa une chaudière d’eau sur le toit de la résidence et un long tube reliait la chaudière aux toilettes. Il suf sait d’actionner le robinet pour laisser couler l’eau dans la toilette pour ensuite évacuer les excréments dans une fosse septique. Exit les mauvaises odeurs.
au moyen-âGe, prendre son bain était chose très courante. Les villes d’Europe comptaient de nombreux bains publics où se rendaient les citadins tandis que les plus pauvres se lavaient dans la rivière. Toutefois, à partir de la Renaissance, les médecins ont déconseillé la pra- tique du bain. Ils étaient persuadés que celle-ci pro tait à la propagation de maladies. Les gens se lavaient seule- ment le visage et les mains. Les plus riches masquaient leurs odeurs indésirables avec du parfum.
la douche serait l’invention d’un médecin de prison. Au début des années 1870, le docteur Merry Delabost, médecin en chef de la prison Bonne Nouvelle à Rouen en France, eu l’idée de remplacer le bain en bai- gnoire, trop long et trop cher, par un système de douche collective avec des jets d’eau chaude individuels. « Il ne s’agit point de procurer aux prisonniers une satisfaction de bien-être. La santé du détenu permet d’exiger de lui un travail dont le produit diminue d’autant les frais de l’emprisonnement », aurait-il expliqué à l’époque.
34 | QUART DE ROND | OCTOBRE-NOVEMBRE 2015
Pour mieux se démarquer dans le marché, l’entreprise de céramique Céragrès a fait l’acquisition d’une boutique de plomberie ne.
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