Page 30 - AQMAT Magazine Avril/Mai vol60 no3
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FROIDE
L’OPINION PUBLIQUE
Techniquement, l’isolant est considéré l’une des composantes d’un système de conservation d’énergie couvrant un système de murs, de toit et de fondation. Son étanchéité à l’air extérieur (pare-air), sa réduction des ponts thermiques (colombages de bois ou d’acier), sa valeur isolante et son pare-vapeur (avec ou sans surface ré échissant la chaleur) sont des éléments qui quali ent le système.
Politiquement, l’isolation est une chaude actualité, au cœur des discours des politiciens, des écologistes et des conseillers en nance personnelle.
Un dossier était plus que nécessaire.
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L’ISOLATION,
SUJET CHAUD
QUI NE LAISSE PAS
En dévoilant le 7 avril sa « Politique éner- gétique du Québec 2030 », le gouver- nement a jeté quatre bases qui, toutes et individuellement, concordent avec les conséquences attendues du crédit d’impôt RénoVert et celles de tout autre programme encourageant la rénovation amicale pour l’environnement et effi- ciente sur le plan énergétique.
C’est du moins ce que soutient Richard Darveau, président et chef de la direc- tion de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT):
« Quand on améliore par exemple l’isola- tion de sa propriété et qu’on le fait avec des matériaux dépassant les normes en vigueur et avec des professionnels de la rénovation, on aide à lutter contre le réchau ement climatique, on contribue à l’économie, on défavorise le travail au noir et prépare des bâtiments pérennes pour les générations à venir. Voilà quatre e ets tout à fait compatibles avec les priorités énon- cées par le gouvernement du Québec.»
30 AVRIL-MAI 2016 AQMAT MAGAZINE
L’isolation jouera un rôle de premier plan dans le combat pour la réduction des GES
Dans la foulée de l’événement COP21 tenu à Paris en décembre 2015 et para- chevé le 22 avril 2016 par la signature d’un accord sur le climat sous l’égide des Nations Unies, personne ne peut plus nier la nécessité de réduire l’empreinte de carbone laissée par la construction et la rénovation domiciliaires.
Les bâtiments résidentiels seraient res- ponsables de 11 % de l’émission des gaz à e et de serre, devançant le transport routier et l’e et de la déforestation.
Le gouvernement du Québec s’est donné plusieurs cibles à atteindre, dont celle d’améliorer de 15 % l’e cacité avec laquelle l’énergie est utilisée. Le sec- teur de l’habitation peut faire une réelle différence pour atteindre cet objectif.
L’amélioration de la performance des bâtiments, notamment par l’isolation accrue des murs, toits et sous-sols, est un moyen parmi plusieurs pour y parvenir.
De nombreux pays ont instauré ou plani- ent d’instaurer des codes de bâtiment obligeant des normes énergétiques pour les nouvelles constructions. Au Québec et dans le reste du Canada, on traîne un peu derrière avec des normes volon- taires. On préfère l’incitatif à la coercition. Mais la pression s’accentue.
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