Page 23 - AQMAT Magazine Juin 2019
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  PouR Des entRePReneuRs
foRmés en continu
et des propriétés mieuX inspectées aVant L’acHat
La commission parlementaire étudiant le projet de loi no 16 modifiant la Loi visant principalement l’encadrement des inspections en bâtiment et de la copropriété divise ainsi que le fonctionnement de la Régie du logement et modifiant la Loi sur la Société d’habitation du Québec (SHQ), a poursuivi ses travaux à Québec. L’AQMAT observe et commente.
ActuAlité
 Le premier appui du porte-parole de l’aQmat est à l’effet d’obliger tous les entrepreneurs généraux et spécialisés à un minimum de formation continue. pour richard darveau : « un maçon peut avoir eu sa licence en 1975 et n’avoir jamais mis à jour formellement ses connaissances, si bien qu’il applique un peu à l’aveuglette les recommandations des fabricants qu’il connaît. cela n’a tout simplement aucun sens ».
L’aQmat soutient également le gouvernement dans sa volonté de soumettre le métier d’inspecteur à des normes rigoureuses, objectives et sous-jacentes à une formation obligatoire, comme c’est déjà le cas dans tous les états américains entourant le Québec et sur le territoire de trois des provinces canadiennes.
Un appui à la position de l'APCHQ
dans sa correspondance d’aujourd'hui à la ministre des affaires municipales et de l’Habitation, le président et chef de la direction de l’aQmat n’a pas commenté le volet du projet de loi touchant la réforme de la sHQ, sujet plus loin des préoccupations de ses membres. en revanche, m. darveau a tenu à faire part à la ministre Laforest de son entier appui à la position défendue par l’apcHQ dans son mémoire présenté récemment en commission parlementaire à l'assemblée nationale relativement à la gestion des condos.
en effet, au nom des mille quincailleries, centres de réno- vation et fabricants de matériaux de construction qu'elle représente, l’aQmat est favorable au projet d’imposer un carnet d’entretien aux copropriétaires.
en ce moment, le pourcentage minimum est insuffisant à la préservation et à l’amélioration du bâti que ces gens gèrent en commun. il en résulte des pertes de confort pour leurs occupants et dans certains cas, des risques pour leur santé ou leur sécurité, sans oublier l’éventualité
de ne plus être en phase avec les codes en vigueur et les meilleures pratiques.
enfin, tout comme le fait l’apcHQ, l'aQmat recommande une entrée en vigueur par étapes en plus d’une campagne de sensibilisation. ajoutons également que cela permettrait aux professionnels, qui réaliseront les études demandées par la loi, de pouvoir répondre à la demande.
au Québec, rappelle l’apcHQ, l'âge moyen du parc de copro- priétés est de 29 ans. ce sont 56 % des unités qui ont été construites avant l'an 2000, dont plus de 100000 datent d'avant 1980. La grande majorité des syndicats de copropriété manque de fonds lors de la réalisation des travaux et a comme stratégie la cotisation spéciale unique. Les copropriétés inté- ressent davantage les jeunes acheteurs et les aînés.
«en fait, cette modification législative amènera un changement sur le marché immobilier, car la qualité de l'entretien, la gestion de l'immeuble en général et du fonds de prévoyance seront désormais des facteurs incontournables à considérer lors d'un achat », affirme François Vincent.
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