Page 132 - VISION ARCACHON 2021 2022 LISEUSE
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                                                                     ET QUAND ON N’A PAS LES YEUX FATIGUÉS,
                                                                       ON A TOUJOURS DES CHOSES À DIRE »




































     VOLAGE. Le Bassin est ainsi, il est libertin.




            l connaît le Bassin comme sa poche. Adopté par la
            région depuis plus de vingt-cinq ans, ce natif de La
          IRochelle qui a grandi à Paris se plaît à arpenter le Cap-
           Ferret l’hiver et à se perdre dans la Ville d’hiver l’été.
           Déniant une cinquantaine qu’il juge infréquentable, il
           copine avec la mélancolie, fidèle à ses rêves d’écriture,
           impermanent au reste. Après avoir fait vibrer de
           nombreuses rédactions parisiennes « pour créer les
           magazines qu’il avait envie de lire » – il a co-lancé
           L’Officiel Homme, puis Jalouse, intronisé Men’s Health
           en France, boosté VSD, twisté La Parisienne, produit pour
           Eléphant& Cie – il a posé sa plume et ses humeurs dans
           ce coin de sérénité, un peu, beaucoup, passionnément.
           « C’est l’amour qui m’a fait découvrir cet endroit il y
           a vingt-cinq ans. Cela a été une évidence, un coup de
           foudre. Et puis j’aime les huîtres, le vin blanc et les
           marées, c’était un bon début ! », lance avec malice cet
           épicurien marqué au fer rouge des rencontres, celles
           qu’il aime raconter, à l’écrit, dans le détail de l’instant et
           du regard. Celles, professionnelles aussi, qui ont scellé
           son amour des lieux, à l’instar de Pascal Bataille avec
           qui il a co-écrit le “Guide de survie au Cap-Ferret” ou
           d’Erick Bonnier, son éditeur rochelais qui a publié les
           deux tomes de son “Journal d’un Mâle Poli” et les deux
           opus de “Fou de Bassin”, ou l’histoire d’Arcachon au
           temps du Covid. Mais pas que.
                                                    SABLONNEUX. Quand il ne reste que lui, on l’apprivoise
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