Page 17 - Lifestyle byROSIER 2017

corbel dome holds by the pressure of its own weight and does not require beam, shuttering or support.
Interstices left by this tributary technique of the stones found on site are lled with the help of numerous small pebbles. Large at slabs are insulated to ensure the stability of the vault, then covered with earth and gravel, and each year it is necessary to replace the soil to consolidate the building and ensure it is still water proof. The vault may be conical, in gutter or keel shapes, depending on the place of construction and its stability is ensured by visible buttresses, thickening of the base or loading of the vault. Keel vaults, characteristic of cabins found in Gordes, are the most subtle to build.
In principle, there is a single opening, a small south-facing door allowing access and protection from the Mistral wind, with a stone lintel often monolithic or with a succession of small wooden beams. In order to alleviate the pressure on the lintel, large bories may also have a discharge arch (triangular shape).
Some bories have a chimney which is represented by a hole covered by a removable slab at the top of the vault. Some builders dared to «gentrify» bories by creating niches inside, opening small windows, or even installing a real replace with its duct.
Nowadays the savoir-faire is lost and nobody builds bories anymore. However, it is common to see a private borie converted into a guest bedroom or studio, or even integrate it into the construction of a house to make it a real living room.
Fortunately, most of the bories are listed, numbered and protected from destruction in order to preserve this exceptional heritage. n
elles, légèrement penchées vers l’extérieur pour empêcher les ren- trées d’eau, et l’ensemble devient cohérent et ne tombe pas. Il est évident que la construction en pierre sèche exclut l’emploi de tout liant (comme par exemple de la chaux ou du ciment). La coupole en encorbellement tient par la pression de son propre poids et ne nécessite ni poutre, ni coffrage, ni étaiement.
Les interstices laissés par cette technique tributaire des pierres trouvées sur place sont comblés à l’aide de nombreux petits cailloux. On place au faitage de grosses dalles plates qui assurent la stabilité de la voute, ensuite recouvert de terre et de graviers, et chaque année il faut remettre de la terre pour consolider l’édi ce et assurer sa bonne étanchéité. La voûte peut être conique, en gout- tière, ou en carène, selon les lieux de construction et sa stabilité est assurée par des contreforts visibles, par épaississement de la base ou par chargement de la voûte. Les voutes en carène carac- téristiques des cabanes de Gordes sont les plus délicates à élever.
On retrouve en principe une seule ouverture, une petite porte orientée au sud qui permet d’entrer dans la cabane et de se protéger du Mistral, avec un linteau en pierre souvent monolithe ou avec une succession de petites poutres en bois. A n d’alléger la pression subie par le linteau, les cabanes de dimensions impor- tantes peuvent comporter également un arc de décharge (de forme triangulaire).
Certaines bories comportent une cheminée qui est repré- sentée par un trou couvert d’une dalle amovible au sommet de la voûte. Certains maçons ont osé un «embourgeoisement» des bo- ries, en créant des niches à l’intérieur, en ouvrant des petites fe- nêtres, ou même installé une véritable cheminée avec son conduit.
Aujourd’hui le savoir-faire s’est perdu et personne ne construit plus de borie. Il n’est cependant pas rare de voir une borie privée transformée en chambre d’amis ou studio, voire même de l’intégrer à la construction d’une maison pour en faire une véritable pièce à vivre.
Fort heureusement la plupart des bories sont répertoriées, numérotées et protégées de destruction a n de préserver ce patri- moine exceptionnel. n
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