Page 65 - Lifestyle by ROSIER 2012
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   Madame Claude Pompidou et Victor Vasarely, inauguration du Musée didactique de Gordes - 1970 . Mrs. Claude Pompidou and Victor Vasarely, inauguration of the Museum of Education in Gordes - 1970.
“The educational museum in Gordes works wonderfully well.
All who go there, whether by chance or out of simple curiosity, interest or need, learn something about the essence of my ideas and my work. The public, mostly made up of young people, whether knowing and challenging, mocking or simply captivated, never fails to be interested That is all I could wish for.
The Aix-en-Provence Foundation (...) will undertake to combat visual nuisances, embellish the artificial environment and create
a happy and multi-coloured city.
Idealism? Charity? Neither!
It is just my way of fulfilling a social and political duty.
Should an artist become a rich and megalomaniac celebrity,
or should he use his income to act in the public interest?
I have chosen the second option: my resources have enabled me to create a foundation independent of all merchants, the powers that be, financiers and political parties.
Approximately a quarter of my activities consist of donations
to museums and resource-poor communities, and are designed
to serve the public interest – against racism, famine, deprived childhoods and in aid of certain political causes.“
[Vasarely, Revue Opus n° 46 - September 1973.]
Monsieur et Madame Georges Pompidou, visite privée du Musée didactique de Gordes - 1972 . Mr. and Mrs. Georges Pompidou, private visit to the Museum of Education in Gordes - 1972.
« Le Musée didactique de Gordes fonctionne à merveille.
Tous ceux qui, par hasard, par simple curiosité, par intérêt ou
par besoin, s’y rendent, sont informés de l’essentiel de mes idées
et de mon œuvre. Le public sage et contestataire, moqueur et subjugué, mais unanimement intéressé, est surtout composé
de jeunes. J’en suis comblé.
La Fondation d’Aix-en-Provence (...) se proposera de combattre
les nuisances visuelles, d’embellir l’environnement artificiel,
de réaliser la Cité polychrome du bonheur.
Idéalisme ? Bienfaisance ? Point !
Devoir et politique sociale, à ma manière...
L’artiste sera-t-il une vedette riche et mégalomane,
ou utilisera t’il ses revenus pour une action d’utilité publique ?
J’ai choisi le deuxième terme de l’alternative ; mes moyens
me donnent le pouvoir de créer une Fondation indépendante des marchands, de l’administration, des financiers et des partis politiques. A peu près un quart de ma production constitue des dons en faveur des musées et des collectivités dépourvus de moyens, des offrandes aux œuvres de bienfaisance contre le racisme, contre la famine,
pour l’enfance malheureuse, pour certaines actions politiques. » [Vasarely, Revue Opus n° 46 - septembre 1973.]
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