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Il faut sauver Mathilde !

            Un texte de Romane Lassablière d’après Guy de Maupassant

            C'était une jolie et charmante jeune femme, née par bonheur dans une famille
            d'aristocrates dans un grand et beau château. Elle était heureuse, riche et mariée avec un
            beau et gentil mari.Un jour son mari rentra de son travail avec une lettre dans la main,la
            lettre était pour Mathilde, pour elle recevoir des lettres était son habitude, mais celle-là
            était différente. Son mari lui la donna et Mathilde l'ouvrit.


              «Chère Madame Loisel nous vous invitons à notre bal de samedi soir ainsi que votre mari
                                         et votre amie Mme Forestier Merci.»

            « -C'est le bal dont je rêvais!
            -Oui tu vas pouvoir mettre ta magnifique robe que tu as achetée hier!
            -Oui tu as raison! Cette après-midi j'irai rendre visite à mon amie pour lui annoncer la
            nouvelle. »
            Comme prévu l'après-midi même, Mathilde se rendit chez son amie.
            Elles étaient très excitées.
            « -Viens Mathilde je vais te montrer ma robe!
            -Elle est très jolie! Oh j'adore ce bijou sur ta table!
            -Tu peux le prendre pour le bal je te le prête!
            -Oh merci, il ira très bien avec ma robe. »
            Le soir de la fête les deux amies se rendirent au bal.
            Mme Loisel eut un succès. Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et
            folle de joie.
            Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être présentés.
            Tous les attachés du cabinet voulaient valser avec elle. Le ministre la remarqua.
            Elle dansait avec ivresse, avec emportement, grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien,
            dans le triomphe de sa beauté, dans la gloire de son succès, dans une sorte de nuage de
            bonheur fait de tous ces hommages, de toutes ces admirations, de tous ces désirs
            éveillés, de cette victoire si complète et si douce au cœur des femmes.
            Son mari, depuis minuit, dormait dans un petit salon désert avec trois autres messieurs
            dont les femmes s’amusaient beaucoup.
            Il lui mit sur les épaules les vêtements qu’il avait apportés pour la sortie, de belles
            fourrures.
            Il était quatre heures quand les deux amies partirent du bal épuisées mais en rentrant
            dans sa belle maison Mathilde se rendit compte que le bijoux de son amie avaient disparu
            elle commença à paniquer.
            « -Oh non! J'ai perdu le bijou de mon amie!
            -Quoi ce n'est pas possible mais où l’as tu perdu?
            -Je n'en sais rien au bal je pense. Je devais lui le rendre demain comment vais-je faire ?
            Les magasins sont tous fermés demain!
            -Je connais un ami qui a une bijouterie je peux aller le voir.
            -Oui bonne idée. »
            Monsieur Loisel revenait de chez son ami.
            « -Alors il a accepté de nous vendre un des ses bijoux?
            -Oui il nous attend à sa bijouterie pour voir si on trouve le même bijou. »
            Ils arrivèrent dans la bijouterie quand Mathilde trouva un bijou semblable à celui de son
            amie.
            « -Celui-ci lui ressemble beaucoup!
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