Page 124 - Livre Meytal taieb

Le temps de reflexion
On veut croire que l’ on n’ a pas la force d’ accomplir telle Mitzva, qu’elle est trop difficile. Mais ce n’est pas dans la pratique un manque de forces qui s’oppose à la Volonté d’HaChem, la raison en est une diminution de notre propre volonté, laissant entrer beaucoup de doutes et de pensées négatives dans la tête.
Hakhamim nous donne le secret de la réussite dictant que « Si l’homme veut réussir, il doit annuler sa propre volonté face à la Volonté d’HaChem ».
Car il y a une notion d’importance capitale à retenir que c’est Celui Qui ordonne, Qui te donne Lui-Même les forces de mettre en action cette ordonnance. Alors ne commençons pas par nous compliquer la pratique par trop de pensées personnelles...
Il ne s’agit pas tout de même de se montrer trop empressé, dans l’impulsivité, et de faire les choses comme elles viennent sans réflexion !
Hakhamim disent qu’un Siman ne trompe pas et nous montre le bon chemin, nous prouvant que l’on est bien dans le bon Derekh, lorsque l’homme veut naturellement toujours accomplir la Volonté D’HaChem.
Il ne faut pas penser « C’est ma force et la puissance de mon bras », en effet croire que ce sont ta propre force, ta richesse personnelle, ta propre sagesse, donc toutes tes qualités personnelles qui te donnent la force d’accomplir les Maasim : là réside la plus grande Toum’a, la plus grande impureté pouvant exister.
En effet dans cette erreur on se sépare complètement de la Racine de l’abondance.
-120-