Page 126 - Livre Meytal taieb
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Le temps de reflexion
Nous avons des canaux spirituels : on ne les voit pas, cependant nous ne devons pas nous montrer ingrats envers HaChem, ‘Has veShalom, et croire que si l’on a gagné une guerre c’est grâce à ses qualités, que si l’on arrive à respirer, à avaler c’est que l’on est en bonne santé. En réalité à chaque seconde HaChem veille sur toi !
Dans un sentiment de tristesse, de malaise ou d’orgueil, atterris un peu pour faire le point avec toi-même. Rav Moché Haim Luzzato Zatsal a dit que si l’homme a de la miséricorde pour lui-même, HaChem aura de la miséricorde envers cet homme. La miséricorde pour soi-même se manifeste par le sentiment de conscience de la situation de sa Néchama que HaChem nourrit chaque jour et sur laquelle Il veille. Si tu es triste, comment assumer ce sentiment alors que HaChem veille sur toi à cet instant-même ? Si tu es triste c’est que tu t’es éloigné... Et si tu es orgueilleux : c’est un éloignement d’HaKadoch Baroukh Hou qui est la Source de toute vitalité.
Pour chaque sentiment traversé et chaque jour il faut prendre quelques minutes pour faire des pesées sur sa Néchama afin de discerner où elle est située : est-elle loin ou proche d’HaChem ? Ces ‘Hechbonot quotidiens nous conduisent à ce qu’il n’y ait plus aucune force d’impureté qui nous sépare d’HaChem.
En se montrant BéBitoul, en annulation complète de soi envers HaChem, on devient le plus grand Ben ‘Horim : un homme libre. Malheureusement la majorité de la population est esclave de ses envies, de ses plaisirs et du regard d’autrui, ils sont victimes des paroles d’autrui, et de l’orgueil, de l’honneur...
Si je suis BéBitoul je comprends que je ne comprends rien du tout : c’est HaChem qui fait tout ! J’annule ma volonté face à la Volonté de HaChem : je n’attends rien de personne, là réside la vraie liberté, là réside la Chekhina, la Présence Divine.
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