Page 13 - Livre Meytal taieb
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Savoir Pardonner
similaire qui en vienne à consulter un Rav. Le Rav demande souvent « N’y a-t-il pas quelqu’un envers qui vous avez un tort et qui ne peut vous pardonner : aller lui demander pardon, ou pardonnez-lui de vous-même ! ».
Une jeune fille avait coupé un peu sec sur un Chidoukh. Elle se maria peu de temps après mais n’arrivait pas à avoir des enfants alors elle consulta un Rav dans un voyage à New York qui lui demanda de réfléchir qui pourrait avoir une grande Akpada, une rancune sur elle. La Kalla a découvert peu de temps après qu’il s’agissait de cet ancien Chidoukh.
C’était très difficile de retrouver cette personne et finalement après deux ou trois ans peut-être elle le retrouva. Il avoua combien il avait maintenu une grande Akpada à son encontre puis au sujet de cette histoire ils firent la paix dans leur cœur et dans leur bouche : qui sont deux étapes du pardon à ne pas manquer, c’est-à-dire dans la bouche et dans le cœur. Après cela, elle eut un bébé et lui de son côté trouva une Kalla et se maria.
C’est à comprendre que lui aussi qui en voulait à cette jeune-fille avait bloqué son Mazal. On peut croire que l’on bloque l’autre avec son mauvais œil, mais en réalité cette situation de rancune et de malveillance est à double tranchant et elle touche les deux parties du conflit. On peut se retrouver avec un Mazal bouché sans le savoir du fait d’un pardon retenu.
Il faut savoir être léger ; la vie n’est pas faite pour que l’on s’arrête sur les petits détails car ces petits détails s’avèrent énormes en conséquence pour celui qui s’arrête dessus et grandit à travers cet état d’esprit. Si tu t’arrêtes sur un petit détail et te construis un monde là-dessus, alors tu découvriras lorsqu’il se réveille que tu vivais sur un sable mouvant et non pas sur une base solide.
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