Page 15 - Livre Meytal taieb
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Savoir Pardonner
Le pardon est une Mitzva que l’on doit enraciner profondément en soi.
D’autant plus qu’un homme qui pardonne, se fait aussi pardonner... En effet est-on si parfait soi-même que l’on ne peut comprendre la faute de son prochain ? Parfois on a fait un Lachon Hara, ou un quelconque préjudice envers un prochain, de pleine conscience ou inconsciemment.
Avec l’aide d’HaChem il faut s’inculquer une pensée toujours positive face à autrui et faire entrer en soi le Ra’hamim, la miséricorde. Alors si l’on a subi un tort d’une personne, on doit s’efforcer d’avoir pitié de lui et « lui trouver des circonstances atténuantes » qui viennent plaider en sa faveur. Soyons un défenseur et non un accusateur !
D’ailleurs de la même façon que tu t’investis pour comprendre la faute de ton ami – encore si l’on peut nommer faute un comportement qui n’est peut-être que maladresse – dans le Ciel le Tribunal céleste donnera autant de miséricorde pour pardonner à tes propres fautes.
Hakhamim disent que si tu n’as pas trouvé un point positif chez ton ami pour lui pardonner, c’est que ce même point positif que tu méconnais te fait également défaut. Vous imaginez la catastrophe d’un jugement donné par un œil négatif !Alors qu’en pardonnant tu es pardonné et tu libères en même temps le Mazal de ton ami et le tien. Il faut chercher à faire toujours la volonté d’HaChem et d’agir pour qu’Il soit fier de moi.
Evidemment on se trouve toujours pour soi-même de bonnes raisons: « J’ai raison et il est dans son tort. ». Mais il faut savoir que lorsqu’on en veut à quelqu’un on n’est pas bien soi-même, on se sent mal dans son for intérieur. A savoir que la négativité abime la sérénité de la personne.
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