Page 14 - Livre Meytal taieb
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Savoir Pardonner
Dans le cadre du travail de cette Mida nous pouvons considérer chaque personne : enfant, parent, ami, collègue comme un ustensile que HaChem a mis sur notre chemin afin de nous faire grandir et faire sortir le meilleur de nous-même ! Nous avons en nous un trésor caché, un potentiel immense que l’on peut découvrir à travers de notre Avoda vis-à-vis d’HaChem ainsi que par l’Avoda vis-à-vis du prochain.
Par quel intermédiaire puis-je travailler sur moi ? Ce n’est pas face à un mur que j’accomplirai ce travail, mais face au Ben Adam c’est- à-dire l’être humain. Alors pour sortir de moi le meilleur et travailler mes Midot il faut obligatoirement que j’accepte de vivre en société.
Sinon tu peux partir dans un désert ou dans une grotte pour prier et parler à HaChem toute la journée : cela aussi est bien, mais ce n’est pas le meilleur ! N’y aurait-il pas là un renoncement ? En effet le meilleur c’est, sortant d’un édifiant cours de Torah, que tu te sens presque le bras droit de Moché Rabbénou et qu’après avoir repris la voiture et suivi le chemin du retour tu te trouves finalement confronté à quelqu’un qui te chapardes ta place de parking et qui finalement te dis des mots qui donnent une envie de sortir de soi... A ce moment- là une question se pose : vas-tu adopter le bon comportement, celui du Kiddouch HaChem ou cet écueil va-t-il se solder par un échec ?
Si quelqu’un ne te rend pas la monnaie, ou encore après une parole maladroite et vexante ou si ton épouse te fait un reproche de bon matin : quel comportement vais-je adopter ? Car tout vient de la Hachgakha Pratit, la Providence divine personnalisée au millimètre près pour te faire grandir !
Et s’il y est bien une chose qui aide à grandir, c’est de savoir pardonner. Regardons comment HaChem pardonne, et prenons aussi exemple sur les grands Tsadikim qui pardonnent de bon cœur.
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