Page 146 - Livre Meytal taieb
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La source de vie
Pour discerner si une personne a eu le mérite de faire vivre sa Néchama constate s’il est « mort-vivant » ou s’il court après Torah et Mitzvot ! Dans ce cas-là il comprend qu’il y trouve un oxygène : « Encore il y a une personne à faire faire Téchouva ! Une Mitzva se présente : c’est pour moi ! Où puis-je rendre service ? A qui puis-je dire un petit mot ?... ». Une telle personne n’est jamais rassasiée en Torah !
Pour un tel homme qui a le mérite de faire vivre son existence dans ce monde on ne discerne pas de satiété. On voit à ce sujet dans la Paracha Béhaalotékha que Aaron HaCohen s’est consterné pour une simple Mitzva qu’il n’a pu accomplir. Serait-ce si grave d’avoir manqué une petite Mitzva ? Aaron HaCohen a constaté que la moindre Mitzva est impérieuse : c’est un oxygène, une vitamine à ne pas manquer... Il s’en est angoissé.
C’est ainsi qu’a pensé Rabbi Akiva : « Enfin ! L’occasion tant attendue est arrivée – un oxygène, une vitalité – vais-je la manquer ?
C’est une loi de la nature : une vitalité appelle une autre vitalité. Il n’y a pas de satiété pour la vie. Au contraire plus tu obtiens et plus tu en veux, ce qui s’applique à la spiritualité. La réussite de l’homme en ce monde est d’alimenter ce feu de vie en ses braises que représente le monde, faisant croître la flamme de vie. HaChem t’a donné cette flamme qui est en potentiel en toi pour qu’elle grandisse en toi ! Ne sois pas fainéant, ne dors pas ! Sois à l’heure !
Rabbénou Yona a écrit que pour choisir la vie en ce monde il faut la trouver en les Mitzvot Taasé, les Mitzvot positives car les plus grandes qualités à développer sont données dans les Mitzvot Taasé. Si tu veux admirer la grandeur du libre-arbitre écoute ce Passouk de la Torah « Je t’ai donné la vie et la mort et tu choisiras la vie. »
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