Page 151 - Livre Meytal taieb

De quoi ton coeur est il fait ?
Si un Bénoni fait attention à la Mitzva qu’il veut accomplir, visant la plénitude de cette Mitzva et combattant le mal qui est en lui : toutes ces actions qui le mèneront à cette Mitzva seront dénommées de bonnes actions. Il est à ce moment sous le contrôle du Bien. Et ainsi de la façon inverse il peut ‘Has veShalom se laisser dominer par le Mal s’il a décidé de commettre un ‘Avéra. Une fois il est dans le Bien, une fois dans le Mal et ainsi de suite. De cette explication on peut déduire que la force de produire une action peut s’avérer de la même puissance dans le Bien comme dans le Mal.
Rabbénou Yona a dit qu’ « En un court instant on peut sortir de l’obscurité vers une grande lumière » : l’homme peut par le biais de ses actions passer des ténèbres à la lumière ou inversement il peut du plus haut sommet d’élévation tomber jusque dans des profondeurs d’abîme... De là on comprend que toute la puissance de l’homme est dans la capacité d’inverser la tendance à devenir Tsadik ou Racha ! Tout dépend de quel côté penche la balance : du bon ou du mauvais côté, c’est-à-dire sous quel contrôle l’homme se place-t-il.
Dans la Paracha Chela’h Lekha est écrit Chela’h Lekha Anachim, ce qui veut dire que les Méraglim, les explorateurs n’étaient pas de simples personnes mais ils étaient des Tsadikim, de grandes personnes. Chacun d’eux a assumé le choix sélectif d’HaKadoch Baroukh Hou d’une grande précision et Moché Rabbénou a mis son cachet d’approbation sur ce choix. Il est dit pourtant à leur sujet qu’ils sont « une génération d’inconstance et dont les membres n’ont pas de crédibilité ». Moché les envoya explorer la Terre et à leur retour ils firent un scandale de Lachon HaRa sur Eretz Israel car ils n’ont pas contemplé cette promesse d’HaChem d’un bon œil mais d’un mauvais œil : en portant un regard négatif sur chaque chose. On ne pouvait pas placer notre confiance en leur jugement, ni plus en leur situation morale.
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