Page 172 - Livre Meytal taieb
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Comme une muraille
Rabbi Akiva a donc fait son introspection au sujet de cette situation et il a compris qu’en restant dans cet état d’esprit embarrassant il en arriverait au point où la Torah deviendrait inévitablement pour lui un poison mortel, à moins d’une Téchouva complète.
Il existe deux cas de figure en Torah : lorsque l’homme a pour but essentiel de devenir une Torah vivante, alors il arrange sa journée, sa vie, et son caractère en fonction de tout ce qu’il apprend de la Torah et de ce que la Torah demande à l’homme – considérant un tel homme, on reconnait en lui le produit entre les mains de son Créateur. Cet homme ne se contente pas d’une satiété qu’apporte la sagesse de la Torah, car il comprend parfaitement que la Torah n’a pas pour vocation d’améliorer ses sens ou son intelligence ; car sa vocation pour l’homme est bien au-delà d’un simple confort de vie !
Dans ce cas lorsque l’homme devient un avec la Torah, il décuple au maximum le potentiel de son âme. Il ne peut donc pas se tenir en contradiction et ne peut vivre X alors que la Torah étudiée demande Y à l’opposé.
Quant à celui qui ne prendrait de la Torah que sa sagesse, sa théorie, sans la mettre en pratique, il se développera de façon contraire à la Torah, et non seulement il devient ‘Halila un opposé de la Torah mais il s’avère selon ce que disent Hakhamim, que la Torah devient pour lui « Sama Mavet », c’est-à-dire un poison mortel. La Torah dit « Que mon enseignement ruisselle comme la pluie ».
En effet la Torah est pour l’homme comme la pluie pour la terre : la pluie fait germer ce que l’on met en terre : que l’on ait mis un plant de Marijuana ou planté des graines de pamplemousse. Ce qui a été planté pousse... avec la pluie !
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