Page 173 - Livre Meytal taieb
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Comme une muraille
Alors si un homme a de mauvaises volontés, la Torah va faire germer ses mauvaises intentions qui se développeront et malheureusement s’élargir davantage. Mais s’il veut réparer ses Midot, la Torah deviendra une Sama ‘Haim, un élixir de vie et à travers la Torah il va grandir, changer et se transformer complètement en positif.
Dans toute sagesse du monde on n’en demande pas l’application par obéissance, par amour pour notre Créateur. Par exemple en médecine il n’est pas regardé si le médecin a prescrit un médicament dans un esprit d’obédience à HaChem...
Concernant la Torah, Léavdil, il importe de savoir quelle est la personne qui l’étudie. En ce point toute la vie de Rabbi Akiva était un combat très fort. Ainsi s’il choisissait la Torah elle deviendrait une Sama Mavet, mais sans Torah sa vie deviendrait de même une Sama Mavet.
Cependant choisir la Torah afin qu’elle devienne un Sama ‘Haim lui causait des doutes. Ses doutes ébranlaient sa confiance en laquelle tous ses traits de caractère seraient arrangés à travers la Torah. Serait- ce possible que, vivant la Torah, l’homme arrange toutes ses Midot, et devienne un, sans plus aucun intérêt, dénué de toute corruption ? Sans réduction dans son Avoda et sans calculs : il est toujours prêt à l’heure précise pour mettre en œuvre les demandes de la Torah ! Cette question fondamentale était au centre du combat de sa vie, tout comme pour beaucoup de Juifs désirant sincèrement et ardemment vivre l’Avodat HaChem.
Pour certains le fait de passer à une vitesse supérieure leur attire l’immixtion du Yetzer Hara qui leur suggère des regrets au sujet de toutes sortes de deuils sur le passé : « Tu ne pourras plus t’habiller comme-ci ... Tu ne pourras plus aller là-bas... ». En réalité là n’est pas la centralité de notre Torah.
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