Page 24 - Livre Meytal taieb
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Se defier de la Tristesse
Rabbi Na’hman de Breslev dans Likouté Moaran a dit combien l’homme, en voulant approcher HaKadoch Baroukh Hou, doit faire attention à la tristesse à cause de laquelle il peut perdre tout son monde ‘Has ve Shalom !
La majorité des hommes qui sont éloignés de la Torah, ont pour raison de cet éloignement une tristesse faite d’idées noires. La tristesse, l’imagination et la peur les font tomber !
Ils constatent qu’ils sont tellement abîmés par leurs actions, qu’ils n’espèrent même pas pouvoir réparer cela. Traversant ce sentiment de désespoir, ils font la Téfila sans aucune Kavana, sans ferveur, et ils délaissent même les Mitzvot qui sont à leur portée.
Hakhamim disent que la Torah se vit à travers trois sentiments : la ‘Ira, la crainte ; l’Ahava, l’amour et la Sim’ha, la joie. Ils nous enjoignent d’approcher Hachem de ces trois manières.
Rabbi Na’hman insiste encore sur le fait que toute joie dans ce monde découle d’un manque comblé à la base ; et que la joie est donc le résultat d’une peine à laquelle on a remédié : la joie dépend-elle forcément d’un acquis, a-t-elle toujours un objet à sa source ?
Il y a une joie d’origine intérieure qu’il nomme Sim’ha Atzmit, un sentiment de complétude lié à la Vie et qui ne dépend d’aucun besoin de ce monde mais est purement gratuite. L’essentiel de cette joie n’est pas ce monde-ci, elle est liée à la Néchama et ne dépend de rien en ce monde.
Pour exemple la Brakha « que je ne sois pas Goy », exprime une joie qui ne provient que d’HaKadoch Baroukh Hou, du fait qu’HaChem a eu pitié de toi et ne t’a pas fait Goy, non-Juif... Il’s’agit d’une joie d’Origine purement Divine qui n’est liée à aucun manque corporel ou matériel.
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