Page 22 - Livre Meytal taieb
P. 22

Se defier de la Tristesse
D’un côté, il y certains Dinim à respecter durant le ‘Omer liés au deuil, comme l’interdit de se couper les cheveux, ou d’acheter de nouveaux habits, on ne fait pas Lé’Hayim... mais d’un autre côté c’est une période de construction : ces jours communiquent un très fort potentiel de purification, par lequel l’homme peut construire son étage spirituel. Et le degré maximum où parvenir dans son Binyan, son édification, est d’atteindre une certaine liberté.
L’homme peut atteindre une liberté pour chaque situation de Metsar, d’étroitesse, traversée : il y a une Mitsraim, mais il y a aussi des Metsarim Ktanim. Sur le chemin pour aller vers une vraie liberté, l’homme doit franchir quarante-neuf portails.
La veille du Seder nous avons jouis d’une grande Lumière, d’une sensation qu’on ne peut expliquer et le lendemain de Pessa’h, cette Lumière disparait, pour que nous cheminions à la retrouver pendant quarante-neuf jours.
Ceci est comparable au spectacle donné d’un grand tableau que l’on verrait pour quelques secondes seulement... puis qui nous serait restitué découpé en morceaux dans une boîte comme un puzzle, et au sujet duquel on nous indiquerait « Tu as quarante-neuf jours pour reconstituer ce tableau. »
L’homme sait qu’il a un manque spirituel et va à la recherche de cette Lumière perdue. En cette période de ‘Omer on peut grandir, travailler sur nos traits de caractère et atteindre des niveaux plus élevés, gagner une bonne qualité morale qui représente un acquis de cette existence. Cependant il est un point essentiel et plaise au Ciel que nous arrivions à l’atteindre.
Il faut faire attention à la tristesse ! Il existe de nombreuses mauvaises Midot, dont on doit se garder. L’Atzvout est un cas très spécial, parce que concernant la tristesse, on ne peut utiliser cette Mida pour
-18-


































































































   20   21   22   23   24