Page 23 - Livre Meytal taieb
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Se defier de la Tristesse
l’Avodat Hachem ‘Halila. Il n’y a pas une tristesse Kchira, cachère, qui soit appréciée par la Torah. Quand un homme se trouve dans un état de tristesse, il semble refuser toute relation avec le monde. S’il refuse toute relation extérieure, avec son environnement et ses prochains, il ne peut pas non plus avoir de relation avec HaKadoch Baroukh Hou.
Dans toutes les générations, Hakhamim ont dit qu’il faut s’éloigner spécialement de la tristesse. En période de deuil, nous suivons effectivement les décrets de deuil ordonnés par la Torah qui nous demande de ressentir la peine et l’exprimer. La peine est un sentiment que l’homme ressent face à la perte d’un être aimé ; cette peine est alors un sentiment vrai. La peine du deuil est donc normale sur le moment.
Mais la Atzvout contient en elle des éléments qui ferment complètement l’homme : comme le désespoir, le pessimisme... ‘Hazal ont donné un temps pour le deuil, dans les Halakhot de Evel, afin que l’homme ne tombe pas d’une peine dans la tristesse.
Certaines personnes ressentent au cours de leur Téchouva un sentiment accompagnant très dur de tristesse sur le passé. Mais il faut savoir que cette sensation de peine est à assumer en un sens, mais pas dans le sens de la tristesse. Oui, la sensation de peine peut conduire l’homme à s’emplir de forces nouvelles : ce malaise ressenti au sujet de tous les manques créés par sa conduite passée, et éveillés par la rupture avec toutes ces mauvaises habitudes – peut lui donner la force et la volonté de tout réparer !
Alors qu’au contraire tomber dans la tristesse annihilerait toutes ses forces... En s’abîmant dans la tristesse l’homme se forge comme un dessein de ne pas réparer, la réparation par la tristesse n’est pas possible.
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