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PARTIE III. MÊME LES ENFANTS


                                                                    L’œuvre que l'on découvre est un mobile
                                                             qui  nous  transmet  un  message :    aucun  enfant
                                                             n'est épargné, qu'il soit jeune ou plus âgé.
                                                                    Sur  les  branches,  on  découvre  des
                                                             portraits de Juifs qui ne sont pas revenus, et au
                                                             dos  des  photos,  l'histoire  parfois  très  courte
                                                             qu'ils ont vécue.
                                                                    Leur mémoire nous touche et cela montre
                                                             aussi que les Nazis n'avaient aucune pitié, même
                                                             envers  les  plus  jeunes,  car  sur  ces  photos  se
                                                             trouvent  des  nouveaux-nés  qui  n'ont  pas  pu
                                                             découvrir la vie, des familles complètes tuées ou
                                                             déportées, des jeunes handicapés...
                 Mobile que l'on peut voir à l'exposition





          Ici, la famille Drai, composée de six enfants, qui a vécu
          une  histoire  touchante,  un  jour  de  septembre  1943 ;
          toute la petite famille a été arrêtée, aucune pitié envers
          personne.  Cinq  mois  après  cette  arrestation,  la  père  a
          aussi  été  déporté !  Seuls  trois  des  six  enfants  ont
          survécu, dont le plus grand, Pierre, qui a décidé d'écrire
          le récit émouvant de cette tragédie.








                                                                           Portrait de la famille juive DRAI




                                                    A  l'âge  de  cinq  ans,  Danielle  a  été
                                                    déportée  à  Corbeille-en-Gâtinais.  Son
                                                    père a été envoyé en camp par le convoi
                                                    n°34, elle par le convoi n°69 du 7 mars
                                                    1944.






                          Portrait de Danielle

          Un extrait de Paroles d'Etoiles :
                 La peur me fait peur par le fait de ne plus avoir le regard de ma mère, de mon père sur moi.
          La peur de ne plus les regarder... Ma ligne d'horizon s'est brisée depuis qu'ils s'en sont allés. J'ai
          peur de savoir que je ne les entendrai ni ne les verrai jamais plus. J'ai tenté d'écouter ma peur, de
          converser avec elle, de la retenir jusqu'à m'en faire une compagne, à m'habituer à elle pour ne
          plus en avoir peur ! Mais elle me fait si mal...
                 Sylvie                                                                               Amélia,
                                                                                                        Lisa
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