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G. Duminil
Depuis plusieurs années déjà l’empreinte nologie employée, le poudrage des dents
optique a fait son entrée dans les cabi- était nécessaire pour obtenir une image
nets dentaires généralistes et spécialisés de qualité. Durant de nombreuses années,
en orthodontie. Cette technologie apporte cette formule a popularisé l’empreinte
une simplification, un gain de temps, d’es- optique, mais le système ne permettant
pace dans la réalisation des tâches admi- pas l’export des fichiers d’empreintes, cela
“Avec l’évolution nistratives et techniques. Le but de cet en a aussi limité le champ des applications.
rapide de la article est de donner quelques arguments
technologie, et compte pour le choix d’un scanner intra-buccal et Avec l’évolution rapide de la technologie,
tenu de l’intérêt de cette une idée de l’étendue de ses applications et compte tenu de l’intérêt de cette tech-
technique, de nombreux en orthodontie. nique, ces dernières années, de nombreux
fabricants ont fabricants ont développé de nouveaux
développé de nouveaux Aujourd’hui, la technologie de l’empreinte scanners en utilisant diverses méthodes
scanners en utilisant optique a largement atteint le stade de la de capture pour améliorer les perfor-
[6 ]
diverses méthodes de maturité. L’invention en revient à François mances .
capture pour améliorer Duret, qui dès 1973 soutenait sa thèse de
les performances. doctorat en chirurgie dentaire sur le sujet. Les caméras 1 à 6 (fig.1) utilisent le principe
L’idée originale était la conception et la de la triangulation en lumière structurée.
fabrication d’éléments prothétiques au Cela consiste à projeter sur les dents de la
sein du cabinet. lumière structurée au travers d’une grille
(ou trame). L’image de la trame qui est
Les premiers systèmes commercialisés observée par un capteur CCD, se trouve
®
(Hennson , CEREC ) étaient destinés déformée sur les reliefs. Le traitement
®
aux indications prothétiques unitaires consiste à comparer l’aspect de la trame
[8]
telles que couronnes et inlays/onlays . projetée et celui de la trame observée
Dans les premières versions, la capture ce qui permet de déduire par calcul, la
se faisait sous forme d’images fixes qu’il forme de l’objet. C’est le principe de base
fallait assembler manuellement pour proposé par Hennson dès 1985. Des évolu-
Figure 1 : permettre la reconstruction en 3D de tions techniques sont intervenues chez les
les scanners les plus segments d’arcades. En raison de la tech- différents fabricants en jouant sur la forme
répandus sur le marché
en 2020. de la grille projetée, la longueur d’onde
de la source lumineuse, et les optiques,
tout cela relevant du secret industriel. La
conversion du signal analogique en signal
numérique se fait par microprocesseurs
dans le corps des caméras, ce qui explique
leur (relatif) encombrement et leur fragi-
lité.
Le fonctionnement de la caméra 7 (fig. 1)
est basé sur le principe de la stéréoscopie
spatiale. Il s’agit d’associer deux images
vues sous des angles un peu différents
avec toutefois un maximum de recouvre-
ment pour trouver des points analogues.
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