Page 4 - Revue LexWeb Premier numéro
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Cinq ans après le célèbre arrêt Costa, le Godzilla des moteurs de recherche

               a enfin obtenu gain de cause le 24 septembre dernier. En effet, la CJUE a

               précisé que « le droit au déréférencement, abusivement surnommé “droit à

               l’oubli”,  ne  s’appliquait  qu’à  l’intérieur  des  frontières  de  l’Union

               européenne ». Ainsi, dans  une première décision qui  opposait Google à la

               CNIL,  la  CJUE  a  pu  conclure  que  le  droit  au  déférencement  ne  pouvait

               s’appliquer à l’échelle mondiale.























               Dans cette affaire, les juges ont tout bonnement rappelé que le texte visait toute

               l’Union européenne, même s’ils ont tout de même précisé qu’il serait préférable

               de « rendre plus difficiles les recherches sur les autres extensions. » Cela étant

               dit, pour le géant du NET Google, les astreintes ne s’appliquent qu’au sein de

               l’Union, c’est donc un succès. Ainsi si la justice française doit faire face à une

               question analogue, elle devra prendre en compte l’interprétation de la Cour de

               Justice de  l’Union européenne  qui s’étend à tous  les états  membres.  Afin  de

               légitimer cette analyse,  les juges  ont explicité que  tous  les  pays  n’ont pas  la

               même  interprétation  de  l’harmonie  entre  respect  de  la  vie  privée  et  droit  à



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