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Tom Van Rompuy dans «la belle américaine»
Tom, peux-tu, en quelques étapes, nous décrire ton parcours en sport automobile ?
C’est mon père qui m’a transmis la passion du sport automobile dès mon plus jeune âge. A 5 ans, j’ai commencé le karting dans divers championnats tels que les championnats belge et flamand et ce, dans différentes catégories d’âge.
A 16 ans, j’ai commencé à participer à des courses d’autocross et j’ai disputé ma première saison sur circuit dans la Sprint Cup au volant d’une Toyota Yaris. Dès l’âge de 19 ans, j’ai participé au Belgian Touring Championship (BTCS) avec différentes voitures de tourisme telles que la Renault Clio et la Seat Leon Supercoppa. Au même âge, j’ai également disputé une saison complète dans le Belcar avec mon père au volant d’une Porsche 996 Cup, issue des ateliers de First Motorsport sous la direction de Jo Jamers.
Par la suite, j’ai participé pendant plusieurs années à ce championnat Belcar avec différentes Porsche ainsi que notre propre Marc V8 Cars.
J’ai pris part à 13 reprises
aux 24 Heures de Zolder, avec diverses voitures, allant des voitures de tourisme aux GT et même à un Prototype (Ligier) préparé dans les ateliers de Qvick Motors. En 2022, j’ai eu l’opportunité de tester une LMP3 de chez DKR Engineering. Le test
s’est bien déroulé, je me sentais assez à l’aise au volant de la voiture, et nous avons décidé de participer ensemble à l’European Le Mans Series dans la catégorie LMP3. J’avais tout à découvrir : le type de voiture mais aussi un championnat d’un tel niveau.
L’année suivante, en 2023, j’ai fait le grand saut vers le LMP2, toujours avec DKR. J’ai de nouveau participé à l’European Le Mans Series mais, surtout, j’ai pris part à mes premières 24 Heures du Mans. Après une course très disputée et riche en incidents et rebondissements, nous avons réussi, avec mes équipiers Ugo de Wilde et Maxime Martin, à monter sur le podium avec une 3e place dans notre catégorie LMP2 Pro-Am. Cette année j’ai l’opportunité
de participer au Championnat du Monde d’Endurance (WEC) au volant de la toute nouvelle Corvette Z06 GT3 chez TF Sport.
Les “24 Heures du Mans”, c’était un rêve ou un objectif pour toi ?
Les 24 heures du Mans ont toujours été un rêve pour moi, que je poursuis depuis ma jeunesse. Cependant, ce rêve m’a toujours semblé très lointain, voire inaccessible... Jusqu’au moment où mon parcours
m’a permis de transformer ce rêve en un objectif réalisable. Ma première participation l’année dernière en a été la concrétisation.
Avais-tu déjà vécu sur place l’ambiance de cet événement en tant que spectateur ?
Je suivais la course chaque année à la télévision, du début à la fin, avec toutefois
quelques heures de sommeil entre les deux. Mais avant ma participation, je n’avais jamais vécu l’expérience de la course en tant que spectateur.
Comment as-tu vécu cette expérience en tant que pilote ?
C’est presque indescriptible. C’était véritablement un rêve devenu réalité. Piloter sur ce circuit légendaire et mythique est tout simplement incroyable !
L’ambiance et le nombre de spectateurs aux 24 Heures du Mans, c’était du jamais vu pour moi et il faut reconnaître que cela peut être assez impressionnant au début. À mes yeux, c’est
la plus grande et la plus
belle épreuve d’endurance au monde, et je suis extrêmement reconnaissant d’avoir pu en être un des acteurs.
As-tu pris conscience que cette participation aux “24 Heures du Mans” t’a apporté une certaine notoriété auprès du public belge ?
Oui, absolument. Même en tant que pilote Bronze, on ressent l’attention considérable des médias et des spectateurs en participant à cette course. C’est évidemment très gratifiant et agréable !
Est-ce cette participation qui t’a permis d’établir les contacts avec Corvette ?
Ma participation au Mans a certainement joué un rôle mais je pense aussi que mes performances solides en tant que pilote Bronze au cours des dernières années ont été remarquées par plusieurs marques.
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