Page 47 - RG 1/2024
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 extrêmement professionnelle et ne laisse rien au hasard.
Je me suis également senti immédiatement à l’aise au sein du team, ce qui est essentiel pour bien performer.
Dans l’ensemble, je suis très satisfait de la voiture, de l’équipe et de mon rôle en tant que pilote bronze.
J’ai une grande confiance en l’avenir, même si notre toute nouvelle Corvette Z06 GT3 souffre encore de quelques “maladies de jeunesse” qui devraient être rapidement résolues.
Nous devrions pouvoir nous battre pour décrocher de bons résultats lors des prochaines courses. Cette confiance
est renforcée par le soutien important de Pratt & Miller,
qui délègue un grand nombre d’ingénieurs et de collaborateurs à chaque test ou course pour nous aider à tirer le maximum de la voiture.
Quel est le programme maintenant ? Des séances d’essais sont-elles prévues avant Imola, avant Le Mans ?
Nous avons effectué une séance d’essais de 2 jours à Imola il
y a peu pour nous préparer
à la prochaine course qui s’y déroulera le 21 avril. Fin mars, nous avons également une séance d’essais de 2 jours à Spa.
Pour Le Mans, aucune séance d’essais spécifique n’est
actuellement prévue, mais cela pourrait encore changer.
Cependant, pour nous, ce n’est pas aussi crucial que pour une équipe LMP2, car nous utilisons la même configuration technique tout au long de la saison. Les LMP2, elles, utilisent un package aérodynamique très différent
au Mans, ce qui rend les tests préalables essentiels pour ces équipes.
As-tu d’autres projets pour la saison 2024 ?
Cette saison, je me concentrerai principalement sur le WEC (Championnat du Monde d’Endurance). Cependant, je participerai de nouveau, avec mon père, aux 24 Heures de Zolder.
Il s’agira de sa toute dernière participation après plus de
30 éditions. Ce sera donc une édition très spéciale pour nous. Nous souhaitons l’aborder de manière très professionnelle afin d’obtenir le meilleur résultat possible.
Pour l’instant, je ne peux pas en dire beaucoup plus, car nous sommes encore en pleine préparation et en négociation.
Par ailleurs, je participerai à quelques courses historiques
du championnat de Belgique, toujours aux côtés de mon père. Partager la piste avec son père et vivre la même passion est une expérience unique dont je profite pleinement. Je tiens également
à le remercier chaleureusement pour son soutien constant et pour toutes les opportunités qu’il m'a offertes pour pratiquer ce sport fantastique et évoluer en tant que pilote.
Tu as déjà goûté à l’expérience du LMP2. Souhaiterais-tu la renouveler, la prolonger et peut-être à l’avenir intégrer une écurie en Hypercar ?
La LMP2 est en effet une voiture extrêmement rapide et formidable à conduire. Si j’ai
à nouveau l’opportunité d’en piloter une à l’avenir, je n’y manquerai pas. Il est par contre moins probable que je puisse un jour piloter une hypercar, car tous les constructeurs et même les équipes privées qui gèrent des hypercars, optent toujours pour des équipages de pilotes professionnels de haut niveau.
C’est différent, par exemple, dans la catégorie LMGT3, où le règlement exige la présence d’au moins un pilote “Bronze”. Cela crée donc de belles opportunités pour des pilotes comme moi. Bien sûr, si les règles venaient
à changer pour les hypercars et que se présente l’occasion d’en essayer une, je n’hésiterai pas, ce serait l’expérience ultime pour moi en matière de course automobile.
Propos recueillis par
Paul Colasse et Noël Bergs
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