Page 3 - WEC 2023/2
P. 3

 L’AVENIR DE L’ENDURANCE,
UNE CHANCE À NE PAS GÂCHER.
    Pour avoir vécu de près un demi-siècle de hauts et de bas de cette discipline, je n’hésite pas à dire que jamais je n’ai connu de situation aussi rayonnante. Il faut remonter à la fin des années ’80 pour retrouver un plateau aussi excitant.
De quoi organiser des 24 Heures du Mans uniquement avec des prototypes quasi tous candidats à la victoire. Magnifique? Disons plutôt impressionnant car la mise sur la touche des GT n’était peut-être pas une si bonne idée. Elle ouvrait la voie à divers championnats qui continuent aujourd’hui, grâce à Stéphane Ratel, à connaître de belles saisons.
Pour en revenir à 1990, des décisions aussi incompréhensibles que sournoises allaient ébranler l’édifice au point de se retrouver trois ans plus tard avec une grille de départ ramenée à 28 voitures dont seize C1 représentant Peugeot, Toyota et Mazda soit trois “constructeurs“ avec tout le respect que l’on peut avoir pour Lola, Spice, Tiga et BRM partis eux aussi dans l’aventure de cette nième catégorie “reine“.
Il a fallu vingt ans de tâtonnements et de remises en question pour remettre l’endurance sur de “bons rails“. D’abord en comprenant qu’il ne peut y avoir de bonne formule que si elle est universelle.
Les responsables de l’endurance ont compris aussi que la survie de leur discipline passait par le respect des attentes d’une population de plus en plus inquiète devant le gâchis d’un mode de vie peu respectueux de l’environnement.
Conséquence: aujourd’hui, les efforts faits pour trouver des solutions, autres qu’une timide limitation de la consommation déjà expérimentée, sont plutôt appréciés.
De là une édition des “24 Heures“ suivie par un public record, un nombre de médias jamais vu et une mondialisation sans précédent au niveau des télévisions.
Certes, on fêtait les 100 ans du premier départ, mais on sait déjà que ce sera encore plus beau en juin 2024 avec Alpine, BMW et Lamborghini aux côtés de Cadillac, Ferrari, Peugeot, Porsche, Toyota sans omettre Vanwall.
De quoi oublier que, réaliste sur les budgets, Glickenhaus a jeté l’éponge. Car ne nous leurrons pas, à un effectif qui aura reçu en 2025 le renfort d’Aston Martin, il faudra soustraire ceux qui auront connu plusieurs défaites cinglantes et il y en aura, c’est certain.
Heureusement, les Grand Tourisme ont retrouvé la place que cette catégorie n’aurait jamais dû perdre, ce qui permettra cette fois de “limiter la casse“.
Car le spectacle offert par les Ferrari, les Porsche, les Aston Martin et autres marques à venir, donnera lieu à une somptueuse course dans la course. Là aussi, pas question de bouleverser les textes officiels comme ce fut trop souvent le cas dans le passé.
Reste le problème de la fameuse “BoP“
si décriée par-ci, par-là mais qui, lorsque manipulée avec le plus grand soin, permet de conserver l’envie de participer aux instances dirigeantes de tous ces constructeurs aux humeurs pleines d’inconstances.
Bonne saison 2024 à vous tous.
SOMMAIRE
917replica ...........2-3
HYPERCAR ...............4
LPM2 ...................14
GTEAM .................28
INNOVATIVECAR.........40
Calendrier 2024 etlesnouvellesHypercars ..41
1000MilesdeSebring .....42 6HeuresdePortimão .....43
6 Heures de Spa-Francorchamps . . . . . . . 44
24HeuresduMans ....46-47 6 Heures de Monza . . . . . . . . 48 6HeuresdeFuji ..........50 8 Heures de Bahreïn . . . . . . . 52
ÉDITEUR RESPONSABLE
Paul Colasse
Rue Delpérée, 35 4500 HUY - Belgique info@imrclub.com
COLLABORATEURS
Benoît Maroye • Jean-Luc Noël
Hugues Vanhoolandt • Jean-Louis Volvert
CRÉDIT PHOTOGRAPHIQUE
Paul Colasse•PatrickDavin Georges Decoster • Benoît Maroye
LAYOUT & PRODUCTION
spirit155.com
DIRECTEUR DE PUBLICATION
Miguel Dekeyser
SOCIAL MÉDIA
racing-guide.eu
WEB
racing-guide.eu
INFO
press@racing-guide.eu
 1
Jean-Marc Teissedre





















































   1   2   3   4   5