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L’IMRClub a rencontré Léonard de Vinci. Il habite à Rendeux, entre Hotton et La Roche-en-Ardenne. Sa passion folle pour la Porsche 917, 5.000 heures de travail dans un coin secret de son garage et voici le résultat !
Georges Hubert a 46 ans lorsque son papa, ancien garagiste, lui ramène d’une expo une maquette au 1/18 de la mythique Porsche 917 Gulf. On est en mars 2016.
Mécanicien autodidacte, Georges Hubert se passionnait pour cette voiture. Quand on a un papa déjà auteur de répliques d’une Lancia
Les cloisons sont fermées. 100 kgs de plâtre ! On en est à un an de travail pris sur les congés, les soirées et les WE.
Vient le moment de chercher un pare-brise. Edmond Perry de la marque Apal- par le biais du papa de Georges qui l’avait dans ses relations- connait un célèbre
ajustées au millimètre. Tout est centré, y compris le pare-brise. La cellule est achevée.
On prévoit des batées pour les portes et les phares. Arrive le moment du plâtre recouvert d’un époxy.
La voiture prend forme.
Le moule en 9 pièces prend corps. Tout doit être démontable. Le master est démoli et on sort la première carrosserie. On en est à 3 ans de travail ou 3.000 heures. Seul.
Georges commence le châssis. Il est en alu, comme la 917 originale.
pilote britannique : David Piper. Celui-ci, lorsqu’il courait en Europe, garait ses voitures chez
9M.Perry, ce qui lui permettait de
Par le biais de plans obtenus via Internet, par les idées de Mecauto mis en contact via Jacques Breu1er, il compose patiemment une œuvre d’art : 182 tubes reliés, 400 soudures. Le châssis est fait de trois sections différentes. Il
Stratos et d’une Porsche 904, cela aide. Mais c’est une aventure étonnante qu’il nous raconte.
D’emblée, il montre un cahier.
gagner du temps pour voyager vers les circuits. David Piper parle français. Georges le contacte.
Il est rempli de dessins à la main.
On imagine un peintre ou un
sculpteur et ses esquisses. Le
début en fait d’un parcours de
5.000 heures passées à réaliser La réponse est oui et Georges une réplique au 1/1 ! part dans la région de Windsor à
travail déjà. Seul dans le secret de britannique c’est lui. Peut-être son garage, Georges est en train l’avez-vous vu à Goodwood?
de concevoir le travail dit «du Et si vous entrez dans l’univers de master»! C’est le moment de David Piper, tout est en vert de la l’empreinte. La voiture se dessine, tasse de thé au siège de
elle s’habille de panneaux de bois, bureau!De retour en Belgique, le
de mousse po
lyuréthane, de toile. travail continue : les cotes sont
pèse 75 kg, soit 20 kg de plus que l’original. Souder de l’alu, c’est vraiment un exercice difficile. Un an de travail à nouveau.
Georges veut tout construire lui- même. Non adepte de la 3D, il construit une clef de contact originale, il fait un pommeau de vitesse en bois, les pièces des charnières de portes, un bouchon du réservoir d’huile et l’essuie- glace pantographe qui s’adapte aux contours du pare-brise.
Il faut alors centrer le moteur (un 6 cylindres factice) et la boîte. Le tableau de bord vient de David
La maquette au 1/18 est déposée
sur un marbre. Imaginez-vous des
tranches sélectionnées pour
réaliser des cotes. Vingt-trois! La couleur verte «Salzbourg» de Un mécano en bois... 6 mois de la Porsche 917, c’est lui. Le vert
A-t-il un pare-brise de Porsche 917 à vendre?
la rencontre de David Piper, invité en personne par celui-ci. 3 journées inoubliables.
2
Pipe
r et le volant est acheté dans