Page 40 - Le savoir-(sur)vivre
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La route facile
Ces théories sont bien ennuyantes et pourraient en dégoûter plus d’un. Un futur motard pourrait craindre de ne jamais atteindre le niveau de pilotage souhaité. De plus, il ne se verrait pas rouler à moto en pensant sans cesse à la prudence et à la sécurité qui en découle.
Rassurez-vous, la conduite d’un scooter ou d’une moto reste un jeu fort amusant pour presque tous les pratiquants. Et, au risque de se répéter, au plus ils sont aguerris, au plus ils maîtrisent leur monture, au plus ils s’amusent !
On dira aujourd’hui moins que hier que le but de la conduite routière est de se déplacer le plus vite possible.
C’est particulièrement vrai dans le contexte actuel. On rétorquera néanmoins qu’au plus on est capable d’aller vite, au plus on peut se sortir de situations imprévues.
C’est pourquoi on ose penser que pour être un très bon pilote, il faudrait sûrement avoir acquis de l’expérience en tout terrain.
On y apprend la glisse, l’équilibre, la position de la moto dans les difficultés, etc. Il faudrait aussi avoir pratiqué la vitesse sur circuit.
Dans cette dernière discipline, on apprend les bonnes trajectoires (qui pourront être adaptées lors d’une conduite sur routes), on apprivoise les grands angles d’inclinaison en courbes et on apprend les ficelles du freinage extrême.
On risque toujours de se faire mal en tombant. C’est pourquoi nombreux sont ceux qui redoutent particulièrement de perdre le contrôle d’un 2RM.
En matière de formation, le trial est aussi une excellente école : on s’y familiarise avec l’équilibre et la recherche d’adhérence.
Il est évident que lorsqu’on a acquis un certain niveau d’aisance au guidon, le meilleur moyen de continuer à progresser dans l’art de conduire, serait la compétition. Elle ne sera évidemment jamais pratiquée par tous.
Mais que ce soit sur l’asphalte ou en dehors de l’asphalte, la recherche de la performance extrême est une école fabuleuse. En tournant sur un circuit, à chaque passage, on s’efforce de freiner de plus en plus tard et d’entrer plus vite dans le virage tout en en ressortant plus vite. Au fil des passages, on prend de plus en plus d’angle dans les virages.
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