Page 59 - Le savoir-(sur)vivre
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 Ce type de motos est surreprésenté dans les accidents, peut-être pas parce qu’elles sont fondamentalement dangereuses, mais parce que leur conducteur est plus enclin aux imprudences. L’IBSR relève aussi qu’au moins un motocycliste sur trois roulait trop vite. Et les auteurs d’expliquer :
La vitesse excessive comporte un triple risque :
1 perdre le contrôle de la moto ;
2 ne pas être en mesure de freiner en cas d’urgence ;
3 être moins visible pour les autres usagers.
Il ressort encore qu’un motocycliste sur cinq impliqué dans un accident grave était sous influence de l’alcool.
à la suite de ces constats, les auteurs de l’étude font plusieurs recommandations : meilleure formation des motocyclistes, screening** et formation permanente pour les conducteurs des catégories d’âge 25-34 et 35-54 ans ; poursuivre les campagnes de sensibilisation en insistant sur le comportement des motocyclistes et en particulier en matière de vitesse et de la conduite défensive tout en faisant en sorte que les autres usagers soient plus attentifs aux motocyclistes ; mener des actions répressives avec contrôles de vitesse, d’alcoolémie et des documents de bord ; insister auprès des motocyclistes pour qu’ils portent un équipement adéquat.
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas presque toujours un automobiliste qui est responsable de l’accident. Dans 32 % des cas, le motard tombe tout seul comme un grand !
Nous voilà donc prévenus. C’est en fonction de ce qui a été exposé que l’on prendra toutes les mesures si on veut limiter le risque d’accident. Mais si on croit à ce qui a été énoncé, et tout porte à y croire, le motard doit revoir certains préjugés acquis de longue date.
C’est surtout le cas des causes d’accidents où, contrairement à ce qu’on affirme souvent, ce n’est pas presque toujours un automobiliste qui est responsable.
Rappelons que dans 32 % des cas, le motocycliste s’est viré tout seul comme un grand. Par ailleurs, on affirme également qu’en cas d’accident avec un autre véhicule, ce n’est que quatre fois sur dix que c’est l’autre, c’est-à-dire celui qui n’est pas le motard, qui est à l’origine du sinistre.
Il n’empêche qu’il reste un grand nombre d’accidents graves causés par un autre usager, le plus souvent un automobiliste.
** Screening : ce mot anglais utilisé ici n’existe pas dans la langue française. On suppose que les auteurs du MOTAC font ici référence à une sélection (notamment parmi les tranches d’âges).
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