Page 95 - Le savoir-(sur)vivre
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Par temps pluvieux, la plupart des équipements modernes, s’ils sont chauds et étanches, ont le gros défaut de laisser des flaques là où le motard débarque.
Presque toujours, une veste et un pantalon détrempés, s’ils sont en matière textile, coule allègrement lorsqu’on s’arrête après avoir essuyé une pluie battante.
Le terme « essuyé » démontre ici les subtilités de la langue française parce que, descendu de moto, le motard détrempé a emmagasiné beaucoup d’eau dans le textile de son équipement.
Et, suivant l’attraction terrestre, l’eau commence à descendre dans les tissus et des gouttes apparaissent au bas de la veste, au bas des manches et au bas du pantalon.
Dans le temps, avec des équipements dont l’étanchéité (parfois toute relative) était assurée par du coton huilé (le fameux Barbour anglais) ou par une matière synthétique hydrofuge, il suffisait de s’ébrouer et pratiquement toute l’eau présente sur les équipements tombait.
On se secouait comme un chien trempé avant d’entrer dans un bâtiment et à défaut d’être sec, le motard ne « gouttait » plus.
À défaut de fixer son casque sur la moto, en groupe, on évitera de concevoir un vestiaire à casques sur plusieurs tables d’un restaurant. Le casque laissé sur la moto ou ailleurs, on veillera à ce qu’en cas de pluie, l’eau ne puisse y pénétrer.
Le savoir (sur)vivre
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