Page 96 - Le savoir-(sur)vivre
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Le petit doigt en l’air
Aujourd’hui, cette démarche est devenue sans effet. Après qu’on se soit ébroué le textile comporte toujours autant de liquide. L’eau descend lentement et l’équipement goutte lentement sur le sol durant de longues minutes. Cela permet de former des flaques parfois relativement impressionnantes.
Si cela se passe sur le sol en béton d’une concession moto, ce n’est guère gênant. Si cela se produit sur la moquette claire d’une habitation privée ou sur le parquet ciré d’un magasin de luxe, la situation est beaucoup plus embarrassante.
Mais cette situation est pratiquement incontournable ! De même, si on accroche une veste bien mouillée sur un porte-manteaux, elle continuera à goutter, voire elle s’assèchera en détrempant les autres vêtements placés tout à côté.
à prendre en considération lorsqu’on fréquente un local au public peu habitué aux aléas de la moto.
Toujours dans le but de ne pas déranger son entourage, lorsqu’un groupe de motards débarque dans un restaurant ou un débit de boisson, il conviendrait de ne pas étaler les casques et les vestes sur plusieurs tables, ni de faire un agglomérat gênant de casques dans un passage.
Il est vrai qu’en fonction de la configuration des lieux et de l’espace disponible, cela pose parfois de gros problèmes.
à chacun de faire preuve de bon sens. Il est tout aussi vrai que de manière générale, les patrons de bistrots ou de restaurants sont fort conciliants avec les motards parce que le développement du tourisme à moto leurs amène une nombreuse clientèle.
Ce n’est pas une raison pour profiter de la bienveillance des tenanciers. Restons courtois et le moins envahissant possible. Et puis, il est étonnant qu’autant de motards ne puissent faire trois pas sans tenir leur casque à la main.
Ceux qui se déplacent sur un modèle supersport ou sur un trail assez dépouillé sont à moitié pardonnés, encore qu’il n’est souvent guère compliqué d’attacher son casque sur la moto au moyen d’un cadenas où d’un câble antivol.
Et lorsqu’on attache un ou deux casques sur une moto, s’il y a le moindre risque de pluie, on s’arrangera pour que le couvre-chef soit disposé de manière à ce que de l’eau ne puisse pénétrer à l’intérieur, même en cas d’averse conséquente.
Pour ceux qui circulent au guidon d’une Grand Tourisme, il est étonnant qu’ils ne veuillent pas abandonner leur casque alors que parfois, une valise ou un top-case ne demande qu’à le recevoir.
Et si la bagagerie est remplie, on ne rencontre pas beaucoup de difficultés à attacher le ou les casques sur la machine tandis que les gants trouveront bien une petite place parmi les bagages.
On est tellement plus libre à se promener les mains dans les poches plutôt qu’à porter un casque ! Certains pensent tout différemment.
Se promener à pied avec un casque à la main semble leur donner une assurance et les rend fiers de se montrer à tous sous l’aspect d’un motard, un vrai.
Enfin, parmi les bonnes manières connues chez le motard, il faut encore citer la pratique du pied levé.
C’est une façon de faire fort sympa qui permet d’adresser un petit signe de remerciement à l’automobiliste qui a favorisé le passage.
Malheureusement, parmi les automobilistes, il s’en trouve encore beaucoup qui n’ont pas compris pourquoi les motards se montraient si agressifs en levant le pied à tout bout de champs...
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