Page 98 - Le savoir-(sur)vivre
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 L’hymne à la joie
L’hymne à la joie auquel il est fait allusion ici n’est pas tiré de la IXe Symphonie de Beethoven mais des suites du récital qui peut être donné
par n’importe quel virtuose du guidon. Conduire un deux roues motorisé est une chose amusante, passionnante et cela doit le rester, même à l’heure où d’aucuns trouvent qu’il n’y a plus aucun plaisir à tirer d’un déplacement sur la voie publique.
La densité de la circulation et la multitude des contrôles de vitesse réalisés automatiquement sont venus à bout de la passion de certains usagers.
Ce sont surtout les anciens qui s’accommodent mal de cette liberté de plus en plus limitée. Dans les années 60 et 70, on se souciait très peu des règles et plus spécialement des limitations de vitesse. Aujourd’hui, il faut bien faire avec...
Et les jeunes motards, qui ont été formés à la conduite sous les limitations de vitesse et qui n’ont jamais circulé à 200 km/h s’y adaptent beaucoup mieux que ceux qui, dans le passé, évoluaient couramment à des vitesses jugées aujourd’hui totalement indécentes.
« La moto c’est la liberté », pensent encore beaucoup de motards, malgré la multiplication des recommandations, des indications, des obligations, des limitations et des interdictions !
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