Page 41 - WANDAYANCE MAGAZINE

ART - CULTURE
CINEMA
partie du temps, je ne peux pas être dans la partie caucasienne et européenne. Pourtant Européen
je le suis et Français encore plus car je suis né à Bordeaux.
Pensez-vous que les choses finiront par évoluer ?Oui, je ne serais peut-être plus de ce monde mais on voit de plus en plus de métissage, de plus en plus de mouvements comme Live Black Matter, comme la Wandayance.
Parlez-nous de Bruno Henry réalisateur ? Quels sont vos objectifs et surtout votre sentiment après autant de récompenses pour votre pre- mière réalisation ?
Je suis sur un projet de deuxième court-métrage "Sans Banc Fixe" écrit par Maryline Mahieu ma complice artistique et amie de longue date. C’est elle aussi qui a écrit "Le Service" mon premier court-métrage en tant que réalisateur qui cartonne dans les festivals à l’international. Pour l’instant on en est à 54 sélections et 25 Awards plus un achat télévision par Guadeloupe première. Et ce n’est pas fini car j’ai inscris mon film dans plus de 350 festivals. Je croise les doigts avec ma formidable équipe artistique et technique. C’est un truc de fou cette aventure, je ne m’y attendais pas du tout. Je me sens honoré chanceux et surtout très impatient de passer au deuxième puis au troisième dont j’ai écrit le synopsis : "Le Chant Des Ratières", un long métrage que j’aimerais tourner aux Antilles. Sinon je suis sur l’écriture de deux autres longs-métrages "Mafûa" que j’écris seul et "Coeurs de Dames"
que j’écris avec Laura Richard une amie réalisa- trice. J’ai aussi un projet Seul en Scène, qui sera mis en scène par Irène Tassembedo avec qui j’ai tourné "La Traversée". Un long métrage qui traite l’émigration autrement, sortie prévue en 2021. Un autre long métrage que j’ai tourné au Sénégal avec Jean-Luc Herbulot devrait voir le jour pour 2021 aussi. Et puis une série panafricaine réalisée
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HIVER 2020/21
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